Malgré la raréfaction des surfaces, le SEVE a planté cette saison près de 400 arbres

Les 391 arbres plantés depuis l’automne 2024 portent le bilan de plantation du Service des espaces verts (SEVE) à 2'900 nouveaux spécimens pour la précédente législature. Parallèlement, les soins donnés aux arbres sont toujours plus développés afin de leur assurer une longévité aussi grande que possible dans un contexte de dérèglement climatique. Les plantations sur la voirie seront désormais prioritaires.

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Plantation arbres 2025

Durant l’hiver 2024-2025, 391 arbres ont été plantés par le SEVE, alors que 215 arbres ont été abattus durant l’année précédente. 

Cette dernière saison de plantation réalisée sous l’ancienne législature porte le bilan à 2'900 nouveaux arbres dans la ville, soit près de 4 fois plus que précédemment, contre environ 1'050 arbres ayant dû être abattus (raisons sanitaires, de sécurité ou intempéries).

L’objectif inédit et ambitieux de replanter trois arbres pour chaque spécimen abattu a été réalisé à satisfaction. Le SEVE est parvenu durant quatre ans à tenir ce ratio; seule celui de la dernière saison n’a pas pu être pleinement atteint. 

En effet, avec l’accélération massive de la plantation, les espaces verts ont été fortement sollicités et les surfaces disponibles, déjà peu nombreuses au préalable, se tarissent. "Malgré un territoire restreint, dense et ultra sollicité, le SEVE continuera à tout mettre en oeuvre pour trouver des parcelles disponibles et développer de nouveaux projets afin d’augmenter le taux de canopée et réduire les ilots de chaleur. Pour cela, l’effort devra désormais se concentrer sur la voirie", relève Alfonso Gomez, Maire.

Diversité d’essences et de lieux

L’hiver dernier, 20% des arbres ont été plantés dans les rues (Gazomètre, Grand-Pré, Miremont, plusieurs sites aux Pâquis, etc.) et 65% dans les parcs. Les 15 % restant sont situés dans des écoles, centres sportifs et parcelles privées de la Ville. Au total, 121 espèces et variétés d’arbres, dont de nombreux chênes, érables et pins, ont été plantées.

Les canicules régulières et autres sécheresses prolongées influencent directement le choix des essences. Par ailleurs, cette grande variété, dont plus de la moitié est indigène, contribue à l’enrichissement de la biodiversité et permet de prévenir des aléas liés à des pathologies ou des stress ressentis par certains arbres, souvent en lien avec le dérèglement climatique.

Des soins aux arbres renforcés

Les conséquences sur le patrimoine arboré du dérèglement climatique se faisant déjà clairement ressentir, les soins apportés aux arbres feront à l’avenir l’objet d’une attention encore accrue. En ce qui concerne les jeunes arbres, les équipes du SEVE s’emploient quotidiennement à leur entretien - arrosage, entretien des cuvettes aux pieds des arbres permettant de retenir l’eau, contrôle des tuteurs, etc. Alors que précédemment ce suivi courait principalement sur les trois premières années suivant la plantation, le délai a déjà dû être rallongé à cinq ans.

En ce qui concerne le patrimoine arboré plus ancien, les mesures de soins permettant de préserver sa longévité sont renforcées. Ainsi, des haubans (câbles de soutien) sont régulièrement installés pour sécuriser des branches présentant des défauts susceptibles de provoquer des chutes, à l’image de plusieurs hêtres dans le parc des Eaux-Vives.

Des périmètres de protection sous la couronne d’arbres fragiles peuvent aussi être installés pour garantir la sécurité tout en permettant aux arbres de continuer à fournir leurs bénéfices écosystémiques, comme pour le magnifique cèdre centenaire de la crèche des Gazouillis. Par ailleurs, différents procédés (amendements à base de champignons, paillage, etc.) permettent, aux pieds des arbres, de nourrir le sol, d’améliorer sa structure et de stimuler les échanges racinaires entre arbres voisins.

Abandon de la taille: des résultats spectaculaires

Enfin, le développement de la canopée en milieu urbain se concrétise aussi par d’autres actions que la plantation d’arbres. A cet égard, les premiers résultats de l’abandon progressif de la taille des arbres en tête de chat, notamment à la rue Dancet et à la rue Hoffmann, sont spectaculaires.

Pour rappel, le SEVE a modifié sa façon d’intervenir sur les arbres taillés selon cette méthode traditionnelle afin de favoriser le développement du feuillage et augmenter l’ombrage qu’ils offrent en été. La phase de conversion nécessite un accompagnement attentif de chacun des arbres, sur plusieurs années, notamment pour leur réapprendre à porter leur branchage.

A ce jour, sur les 1'400 spécimens concernés, près de 500 arbres présentent un état de santé suffisamment bon pour être candidats à la conversion. Quant à la façon de tailler les végétaux pour permettre la cohabitation entre les arbres et les bâtiments, lignes TPG, et autres signalisations routières, elle évolue vers une pratique encore plus douce.

Contact

Département des finances, de l’environnement et du logement (DFEL)

M. Alfonso Gomez, Conseiller administratif

En contactant Anna Vaucher

Collaboratrice personnelle

Tél. +41224182240

Por. +787609797

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Article modifié le 01.07.2025 à 14:26