Dossier d'information Le changement climatique à Genève

Les déplacements à pied et à vélo sont significatifs à Genève, mais ils concernent le plus souvent des trajets courts (moins de 10 km). Les trajets plus longs sont effectués en majorité en transports individuels motorisés comme la voiture ou le scooter.

Ce modèle de mobilité, basé sur le ‘'tout voiture'', génère non seulement un volume important d’émissions de gaz à effet de serre, mais aussi une détérioration de la qualité de l’air et une augmentation des nuisances sonores. Ces impacts nuisent à la qualité de vie et la santé de la population. Le défi à l’horizon 2030 est donc de diviser par deux les distances parcourues en transports individuels motorisés.

Réaménagement des espaces publics 

Afin de réduire le trafic motorisé et limiter ses impacts négatifs, la Ville agit directement sur l’espace réservé aux voitures et aux deux roues motorisés. Très concrètement, elle transforme une partie des chaussées et des places de stationnement en aménagements piétons, vélos, en espaces verts ou encore, en lieux récréatifs (terrasses, zones de jeux, etc.).

Un plan de mobilité durable 

En parallèle, la Ville a développé un plan de mobilité durable pour le personnel de l’administration pour encourager les déplacements à vélo, à pied et en transports en commun. Les mesures incitatives comprennent des conditions plus restrictives d’octroi de places de stationnement, des réductions sur les abonnements des Transports publics genevois et une participation aux frais de déplacements pour les personnes qui se rendent à vélo ou à pied sur le lieu de travail. 

Des véhicules plus écologiques 

Enfin, la Ville réalise l’électrification de son parc automobile. Elle achète des véhicules sobres en CO2 dans la perspective, d’ici 2030, que 50% de son parc automobile soit électrique.