Mandat au Professeur Xavier Oberson: précisions et rectification

Le Conseil administratif n’a engagé aucun moyen financier public afin de mandater le Professeur Xavier Oberson pour effectuer des travaux relevant de situations individuelles. Le Conseil administratif déplore l’article au contenu diffamatoire et tendancieux paru dans la presse dominicale et annonce qu’il saisira le Conseil suisse de la presse.

Le Professeur Xavier Oberson a bien été mandaté par la Ville de Genève, dans le courant de l’automne 2018, afin de conseiller l’administration sur la mise en conformité du dispositif réglementaire et administratif relatif au remboursement des frais effectifs (en vérifiant notamment la conformité du certificat de salaire publié par la Ville de Genève). Ce travail a été rendu nécessaire pour assurer une mise en oeuvre des recommandations émises par la Cour des comptes dans son rapport du 1er novembre 2018.

Le mandat a contribué à repenser le dispositif pour le Conseil administratif et l’entier de l’administration municipale en pleine conformité avec le droit fiscal. Le coût de ce travail (qui couvre le mémorandum en annexe, ainsi que la relecture du Règlement sur les frais professionnels des membres du personnel et du Règlement relatif aux frais professionnels des conseiller-ère-s administratif-ive-s) s’est élevé à 14’500 francs.

Le Professeur Oberson n’a jamais été mandaté par la Ville de Genève pour traiter la situation fiscale individuelle des élues et élus du Conseil administratif, contrairement à ce qui figure dans un article du dimanche 8 décembre 2019 («le fait que les magistrats se fassent payer un fiscaliste de renom [par la Ville] après avoir fauté fait bondir les élus» et «les magistrats de la Ville de Genève ont mandaté Me Xavier Oberson pour expertiser leur situation fiscale»). Si les membres du Conseil administratif ont fait appel à des conseils juridiques pour leur situation individuelle à la suite du rapport susmentionné, ils l’ont fait à titre purement personnel et exclusivement à leur charge.

Au vu du caractère diffamatoire et tendancieux de l’article susmentionné malgré les informations factuelles qui ont été apportées par le Secrétariat général, les membres du Conseil administratif ont décidé de saisir le Conseil suisse de la presse.

Il ne sera fait aucun commentaire supplémentaire.

Article modifié le 10.12.2019 à 09:04