Dossier d'information La Culture, créatrice de valeurs

L’impact économique de la culture ne repose pas uniquement sur ses retombées directes, comme par l’achat d’un billet de théâtre, d’une œuvre d’art ou d’un abonnement de festival. L’économie créative et culturelle (ECC) a une influence sur d’autres secteurs de l’économie, pour lesquels les retombées indirectes et les externalités positives sont particulièrement importantes. 

Retombées indirectes

Les retombées indirectes constituent une part importante de la valeur économique de l’ECC; des dépenses auprès de fournisseurs, au trajet en bus pour assister à une représentation, en passant par la fréquentation des bars environnants, ce flux économique profite à l’économie genevoise. 

• Exemple avec la Nouvelle-Comédie: son implantation fait naître tout un quartier de vie et d’activités: logements, commerces, restaurants, crèches, équipements sportifs. Ce qui permet de créer des emplois et des nouveaux services pour les habitant-e-s.

Externalités positives 

Il existe une valeur générée qui n’est pas directement valorisée par le marché, ce sont les "externalités positives". Aussi appelées "l’Économie mauve " (2013), elles postulent que lorsqu’une activité culturelle "a un rayonnement local, elle génère une externalité positive qui enrichit la diversité culturelle du territoire considéré". Ainsi, la consommation de biens culturels permet d’améliorer les échanges entre individus, en réduisant leurs préjugés, voire leurs stéréotypes négatifs sur «l’autre». Les échanges entre acteurs contribuent à la créativité, à la pollinisation des idées et à la capacité d’innovation de la Cité . Les biens et services culturels produisent non seulement des bénéfices pour les consommateurs directs mais aussi pour l’ensemble de la société, en augmentant son capital social.