Découvrez-en une sélection des curiosités du quartier Pâquis Sécheron, dont la plupart son empruntes d’histoire.
Les Bains des Pâquis
Les Bains des Pâquis font partie de l’histoire du quartier depuis 1872. D’abord privés, on les appelle «Bains Henri», du nom de leur propriétaire. En 1889, ils deviennent municipaux et on y érige un phare en 1911. En 1931, ils sont entièrement reconstruits. Menacés de destruction en 1988, ils sont sauvés par une initiative populaire.
Aujourd'hui, que ce soit pour la fondue, le soleil ou le sauna, les Bains des Pâquis sont un lieu très prisé par la population genevoise qui s’y rend en masse, été comme hiver. Une publicité de 1952 vante «Pâquis-Plage, l’Etablissement officiel de la Ville de Genève. Bains d’Eau, d’Air et de Soleil».
«Broken chair» de la Place des Nations
Au cœur de la Genève internationale, la Place des Nations offre une tribune aux citoyens du monde pour interpeller opinion publique et diplomates. C’est sur elle que se dresse la monumentale «Broken chair », créée par l’artiste genevois Daniel Berset. Cette chaise amputée symbolise la lutte contre les mines antipersonnel.
Des arbres témoins de l’histoire
Les métaséquoias, fossiles vivants
Véritables fossiles vivants, les métaséquoias existent depuis plus de 200 millions d'années. En 1943, la découverte en Chine de plusieurs exemplaires vivants de ce conifère, que l’on croyait disparu pour toujours, suscite un énorme intérêt. Constatant que cet arbre est en voie de disparition, l’Arnold Arboretum de Boston distribue à plusieurs jardins botaniques les graines récoltées lors d’une expédition en Chine. Une partie d’entre elles sont semées à Genève en 1948. Aujourd’hui, les visiteurs et visiteuses du Jardin botanique peuvent admirer trois spécimens de cet arbre, qui côtoyait déjà les dinosaures!
Les platanes du Jardin botanique, colosses de 300 ans
L'allée des platanes du Jardin botanique abrite certains des plus vieux arbres du canton. L’âge de ces spécimens est estimé à 300 ans.En effet, ils figuraient déjà sur un plan de 1728, déposé aux archives du cadastre du canton. Du sommet de leurs cimes (le plus haut culmine à 37 mètres avec une circonférence de 4,5 mètres) ils ont vu le quartier se transformer. Ils ont été les témoins, entre autres, de l’arrivée du chemin de fer, de la construction de la route Suisse ou de la création de l’ONU.
Le monument Brunswick
Linguiste, cavalier et musicien, le duc de Brunswick Charles d’Este-Guelph est aussi un original et un paranoïaque. En 1830, une révolte le chasse de son duché situé dans l’actuelle Allemagne. Il s’établit d’abord à Paris, où il fait fortune, puis à Genève dès 1870.
A sa mort en 1873, ce duc ne laisse aucun héritier. Il décide alors de léguer sa fortune considérable à la Ville de Genève en échange de belles funérailles et d’un monument à son nom. Jamais jusqu’à cette époque n’avait été bâti de mausolée à Genève. La réalisation du monument Brunswik en 1879 dans le Jardin des Alpes, suscite donc de nombreux débats. Comme le duc l’exige dans son testament, le monument imite le tombeau de la famille Scaligeri à Vérone, en Italie, œuvre du XIVe siècle. 14 ans après, la statue équestre placée au sommet du bâtiment vacille. Elle est descendue et placée sur l’esplanade.
Quelques oeuvres, monuments et lieux touristiques de Pâquis Sécheron
Article modifié le 08.03.2021 à 12:48