Œuvre Jumbo III

Titre: Jumbo III (Le grand Jumbo)
Artiste: Pierre Siebold (Bruxelles, 1925 – Versoix, 2012)
Date de création: 1978
Description: sculpture dans l’espace public, jeu pour enfants
Technique et matériaux: fer galvanisé peint
Dimensions: 405x760x335 cm (hors tout)

Dans le Parc Bertrand se dresse un gigantesque éléphant bleu nuit de trois tonnes et demie, en fer galvanisé. A la fois sculpture et toboggan, cette œuvre du Bernois Pierre Siebold fait partie de la collection du Fonds d’art contemporain de la Ville de Genève (FMAC).

4 mètres de haut et 7 mètres 50 de long: ce sont les dimensions de cet énorme éléphant bleu, composé de volumes simples, de lignes droites et de quelques courbes. Le corps de l’animal, volontairement tronqué, laisse place à une imposante tête, dont la trompe constitue un toboggan.

Un emplacement permettant l’appropriation par les enfants

Jumbo III est le résultat d’une étude demandée en 1973 à Pierre Siebold, sculpteur établi à Genève depuis 1945, qui a réalisé de nombreuses sculptures monumentales en bronze et en fer pour des bâtiments privés et publics de Suisse.

Destinée à l’origine à la décoration du préau de l’école des Crêts-de-Champel, la sculpture est finalement posée en 1978 au sein du Parc Bertrand, lieu de rassemblement apprécié des enfants en dehors des heures de classe, et qui permet une belle mise en valeur de l’œuvre.

Une sculpture en guise de jeu géant

Jumbo III est une sculpture qui se prête aux jeux des enfants. Tout y a été pensé pour qu’ils puissent jouer sans danger. L’artiste a limé les arêtes et arrondi les angles pour éviter toute blessure. Les escaliers en colimaçon, permettant de grimper au sommet de la tête et d’atteindre le toboggan, ont été spécialement conçus pour éviter toute chute. Enfin, l’inclinaison de la trompe a été choisie pour pouvoir glisser doucement.

Ainsi, l’œuvre de Pierre Siebold entretient une réelle proximité avec la population du quartier, de par son emplacement dans un espace public apprécié des riverain-e-s, mais aussi par son appropriation par les enfants du quartier.