Plateau de Champel

Règles et comportements à adopter

• La tranquillité publique doit être respectée.
• La circulation des vélos et autres véhicules est interdite.
• Les chiens ont accès aux chemins à condition d’être tenus en laisse. Consulter la liste des lieux permis ou interdits aux chiens.

Histoire et aménagement

Située hors les murs de la ville fortifiée, la campagne de Champel est, des siècles durant, le théâtre sinistre des exécutions capitales en terre genevoise. Le secteur devient plus amical à la fin du XVIIIe siècle avec l’installation de familles aisées dans d’accueillantes demeures. Le plateau triangulaire de Champel se dessine sur la carte Mayer des années 1830 avec quelques maisons disposées côté Salève. En 1894, le site toujours bucolique, est desservi par la plus ancienne ligne de tramway électrique de Genève (une des premières de Suisse) reliant le Petit-Saconnex à Champel. Les premiers immeubles sont construits dans l’entre-deux guerres, quand le quartier devient rapidement résidentiel et urbain. Le plateau est alors un havre de tranquillité qui marque l’entrée dans le secteur. Le grand chamboulement arrive un siècle plus tard, avec la nouvelle ligne de train Cornavin-Eaux-Vives et la création de la gare de Genève-Champel. Elle est inaugurée en 2019 au terme d’un chantier impressionnant d’une dizaine d’années.

Disposée comme dans un labyrinthe, une cinquantaine d’îlots de haies vives colorées sont aussi plantées de 135 arbres, en majorité des chênes variés et adaptés au changement climatique. Le feuillage abondant recouvre la gare, devenu aussi discrète en surface que profonde en sous-sol.

Des guirlandes lumineuses, semblables à celles du pourtour de la rade éclairent le site la nuit.

Gestion écologique

Le plateau de Champel, comme tous les espaces verts de la Ville, est entretenu de façon écologique et sans produits chimiques.