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La réponse a été mise à jour le 18 septembre 2023.
Bonjour,
Nous vous remercions d'avoir fait appel au service Interroge, voici le résultat de nos recherches :
À la page 142 du livre Le savoir-vire pour les nuls de Laurence Caracalla, nous lisons que « L’étiquette veut que, pour un courrier privé, on écrive sur l’enveloppe à : […]
Une femme mariée : Madame Jean Dupond (avec le prénom de son mari : oui cela vous paraît peut-être vieux jeu, mais c’est ainsi qu’il faut faire).
Une femme divorcée : Madame Bernadette Martin (c’est le seul cas, dans un cadre privé, ou l’on peut écrire le prénom de la femme en question à côté de madame). »
Dans son guide Le savoir-vivre : guide pratique des bons usages d’aujourd’hui, au chapitre consacré à la correspondance (pages 167-188), Sabine Denuelle présente la règle suivante :
« Le nom d’une femme mariée doit être précédé du prénom de son époux : Madame Pierre Martel, et jamais de son propre prénom, sauf en cas de lettre professionnelle où elle intervient alors en dehors de toute relation familiale. »
Dans Le guide du nouveau savoir-vivre, Olivier Cechman confirme :
« Pour une femme mariée : on écrit : Madame + Prénom du mari + Nom marital. »
En juin 2010, dans le journal Le Temps, Sylviane Roche, auteure suisse-romande, répondait à des questions concernant le savoir-vivre. Elle avait alors consacré l'article Monsieur et Madame Quoi à ce sujet :
« Mais quand il s’agit d’une femme mariée ou d’un couple, les manuels, même les plus récents, s’obstinent à conseiller l’insupportable "Madame Jean X" ou "Monsieur et Madame Jean X". Un seul ouvrage concède, presque du bout des lèvres, qu’"aujourd’hui, l’usage professionnel qui mentionne prénom et nom d’une femme s’est étendu à l’usage mondain" qui, lui, voulait qu’on identifie une femme mariée par le prénom de son mari. »
Elle conclut néanmoins :
« Pourquoi des ouvrages qui conseillent, sur des dizaines de pages, l’adaptation aux nouvelles techniques, ou aux nouveaux canons vestimentaires, qui entérinent (modernité suprême !) la place à table et dans la société en général (l’un étant le reflet de l’autre) des couples homos et des familles recomposées, continuent-ils imperturbablement à vouloir priver les femmes mariées de leur nom personnel ? »
Nous espérons que ces éléments vous aideront dans votre recherche. N'hésitez pas à nous recontacter pour tout complément d'information ou toute autre question.
Cordialement,
www.interroge.ch
Service de référence en ligne des bibliothèques de la Ville de Genève
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