Promouvoir les circuits courts agricoles et alimentaires

L’un des objectifs du Programme de législature du Conseil administratif 2020-2025 consiste à «favoriser la souveraineté alimentaire sur le territoire genevois, soutenir le commerce de proximité et encourager la consommation des produits locaux».

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Un comptoir avec des assiettes des tartines

L’objectif est de promouvoir une agriculture qui se pratique à proximité des marchés qu'elle dessert, de reconnecter ville et campagne et de renforcer les liens entre les personnes qui produisent et la population urbaine. Dans cette logique, la Ville de Genève souhaite encourager la production, la distribution et la transformation de produits alimentaires locaux et régionaux auprès des particulier-ère-s, des cafés et restaurants situés sur la commune, des établissements publics qu’elle gère ou met en gérance (restaurant scolaires, crèches, buvettes culturelles et sportives, etc), ainsi que lors des événements qu’elle organise (manifestations, réceptions, etc.).

Depuis quelques années, une collaboration étroite est menée avec le Canton (Office cantonal de l’agriculture et de la nature – OCAN), principalement à travers la promotion du label «Genève Région Terre Avenir" (GRTA)» auprès de la restauration et du public. Ce label permet de garantir la traçabilité et la qualité des produits.

La relocalisation de nos modes de production et de consommation est un élément incontournable des filières alimentaires durables. Les circuits courts maintiennent ou développent l’emploi local et réduisent les distances d’acheminement des produits  - et donc la pollution qui en découle. Sur le plan social, la traçabilité et la proximité permettent également aux citadin-e-s de disposer d’une meilleure information sur les filières et les procédés de production. Les liens entre le monde agricole, les consommateurs et les consommatrices se renforcent.

A travers les marchés, les locaux commerciaux ou les buvettes publiques, la Ville peut faciliter l’accès à des produits locaux et artisanaux pour les citadin-e-s. Les lieux de transformation (boulangeries et brasseries indépendantes par exemple) sont aussi concernés. Consulter à ce sujet la motion du Conseil municipal M-1569 intitulée «Mise à disposition de locaux publics pour la vente des producteurs locaux».

La Ville accorde un soutien particulier aux filières paysannes diversifiées, capables non seulement de renouer des liens forts et directes avec les habitant-e-s de la ville, mais aussi de proposer des modes de culture écologiques. Parmi les bonnes pratiques qui ne cessent de se développer, on peut relever:

  • La participation des bénéficiaires à travers coopératives ou associations de production, notamment dans l’agriculture contractuelle de proximité;
  • La vente directe ou semi-directe, facilitant les échanges avec la population et garantissant des prix rémunérateurs;
  • Le redéveloppement de filières de transformation;
  • L’usage de techniques de biodynamie ou d’agroécologie ménageant les sols;
  • L’attention portée à la biodiversité et aux variétés anciennes;
  • De nouveaux modèles de distribution, comme les supermarchés paysans, les épiceries de quartier ou en ligne.

Focus sur des projets menés ou soutenus par le service Agenda 21 - Ville durable

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5, rue de l'Hôtel-de-Ville

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Article modifié le 02.06.2023 à 08:39