Les Métaséquoias du Jardin botanique

Véritables fossiles vivants, les métaséquoias côtoyaient déjà les dinosaures il y a plus de 200 millions d'années.

Le métaséquoia (Metasequoia glyptostroboides) est un «fossile vivant». Il avait été décrit pour la première fois en 1941 par le paléobotaniste japonais Shigeru Miki, qui se basait sur des fossiles provenant de la région du Honshu en Chine. En 1943, la découverte en Chine de plusieurs exemplaires vivants de ce conifère, que l’on croyait disparu pour toujours, suscita un énorme intérêt. A ce jour, il déclenche encore la curiosité et les recherches des scientifiques.

En 1947, l’Arnold Arboretum de Boston (Etats-Unis) finance une expédition en Chine qui permet de découvrir quelques centaines de ces arbres dans les régions du Se-Tchouan et du Hou-Pei. Constatant que cet arbre rare est en voie de disparition l’Arnold Arboretum, dès 1948, distribue à plusieurs jardins botaniques les graines récoltées au cours de l’expédition.

Les graines reçues par le Jardin botanique de Genève furent semées en avril 1948 et permirent d’obtenir plusieurs plantons. Quelques années plus tard, quelques jeunes métaséquoias furent donnés à des pépiniéristes du canton, afin qu’ils les multiplient. Trois spécimens furent plantés au Jardin botanique en décembre 1954, près de la petite maison des rocailles. Depuis, ils ont bien grandi et présentent aujourd’hui une taille respectable. Notons qu'en Chine, certains individus dépassent 60 mètres de hauteur.

Plan de situation

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Les trois métaséquoias du Jardin botanique représenté par le point rose

Article modifié le 03.11.2023 à 10:09