Le 3 juin 2021, le service Voirie – Ville propre lancait une campagne de sensibilisation sur le «littering» (action d’abandonner ses déchets sur la voie publique). Les déchets sauvages sont en effet toujours trop nombreux dans les espaces publics et altèrent le bien-vivre, donnent une mauvaise image de la ville et renforcent le sentiment d’insécurité selon les lieux.
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Les déchets sauvages constituent également une pollution environnementale considérable: plastique, mégots, verre et aluminium ont un impact négatif sur nos sols et nos cours d’eau.
La Voirie collecte chaque année près de 5000 tonnes de déchets dans les rues, dont un tiers au sol, soit plus de 13 tonnes par jour. Au quotidien, hiver comme été, plus de 3000 poubelles et près de 140 écopoints sont à disposition du public. A cela s’ajoutent, spécifiquement en été, une cinquantaine d’écopoints et un doublement de la capacité en containers (800 litres) et en bidons (200 litres). C’est un budget d’environ 30 millions de francs qui est dévolu annuellement à la propreté en Ville de Genève, soit près de 150 francs par année et par habitant-e.
Deux installations de street marketing
Cette nouvelle campagne de sensibilisation vise à marquer les esprits et se distingue par deux installations de street marketing sur les bords du lac: un mot «STOP» géant inscrit sur la Plage des Eaux-Vives et des déchets géants sur le quai Wilson de la rive droite du lac.
Une campagne d’affichage et des posts sur les réseaux sociaux complètent le dispositif. Des actions sont en outre prévues sur les deux sites, lors desquelles le public peut recevoir un linge de bain ou un cendrier de poche en répondant à une question sur le thème des déchets. Cette offre est valable dans la limite des stocks disponibles. De plus, la Communauté d’intérêts pour un monde propre (IGSU), assurera une présence sur le territoire communal fin juin et fin août grâce à des ambassadeurs, qui informeront sur la bonne manière d'éliminer les déchets et sur les matières recyclables.
La police municipale, appuyée par l’Unité de gestion des incivilités de la Voirie, renforce aussi ses patrouilles et les sanctions. La répression venant compléter la sensibilisation.
«Beaucoup d’efforts sont fournis par la collectivité pour garder une ville propre, nous demandons aussi aux gens de se responsabiliser et d’adopter un comportement respectueux», conclut Marie Barbey-Chapuis, magistrate en charge du Département de la sécurité et des sports.
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Article modifié le 21.02.2024 à 11:59