Le Muséum lance un crowdfunding pour mieux connaître les puces de canard

Alerte à la plage! Une étude participative et passionnante mêlant médiation et recherche scientifiques afin de développer un outil à l’usage des baigneurs et baigneuses.

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Plongeur

Le long de cette corde, les plongeurs vont déplacer un cadre<br>de 50 x 50 cm et récolter tous les escargots qui s'y trouvent.<br>

Les puces de canard: une véritable plaie pour les Genevois, les Neuchâtelois, les Vaudois… et la plupart des audacieux pratiquants de sports lacustres.

Mieux connaître la biodiversité des parasites du lac Léman

Une équipe de scientifiques du Muséum d’histoire naturelle de Genève entend relever un triple défi: mieux connaître la biodiversité des parasites du lac Léman, mettre au point un système d’information et d’alerte pilote pour les baigneurs et baigneuses, notamment en développant une sonde moléculaire pour quantifier la présence des «puces de canard» dans le lac, et surtout échanger tout au long du projet avec la population.

En fait, les «puces de canard» sont des larves d’un ver trématode parasite, du genre Trichobilharzia, qui utilise des oiseaux aquatiques comme hôtes définitifs et des escargots d’eau douce comme hôtes intermédiaires. Lorsque la larve du parasite nage à la recherche d’un canard, il arrive qu’elle rencontre un humain et confonde les molécules de sa peau… avec celles d’un oiseau, ce qui provoque une tentative d’infection et par conséquent une réaction allergique très désagréable: «la dermatite du baigneur» et ses intenses démangeaisons.

Contact

Béatrice Pellegrini, chargée de projet
Tél. +41 22 418 63 97 - @email

Article modifié le 16.08.2023 à 10:05