protection biens culturels:jardin botaniques

La protection des biens culturels est une obligation d’agir qui repose sur des bases légales. A Genève, elle est assurée notamment par la protection civile. Un plan d'action d'urgence pour la protection des biens culturels (PBC) a été réalisé en collaboration avec les institutions culturelles.

Selon l’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture (Unesco): «La culture, dans son sens le plus large, est considérée comme l'ensemble des traits distinctifs, spirituels et matériels, intellectuels et affectifs, qui caractérisent une société ou un groupe social. Elle englobe, outre les arts et les lettres, les modes de vie, les droits fondamentaux de l'être humain, les systèmes de valeurs, les traditions et les croyances.»

Le patrimoine culturel ne se limite pas à l’architecture, comme on le pense souvent. Il constitue un ensemble bien plus large incluant la sculpture, la peinture, la musique, le vitrail, la littérature, la langue, le folklore, etc.

Selon la Convention de la Haye

Des spécialistes de la protection des biens culturels (PBC) sont formés pour s’occuper du recensement et des interventions d’urgence garantissant le respect des deux protocoles de la Convention de la Haye de 1954:

  • le premier protocole de 1954, qui prévoit la protection des biens culturels en cas de conflit armé, est entré en vigueur en Suisse en 1962;
  • le deuxième protocole de 1999, qui prévoit le recensement, la protection et le sauvetage des biens culturels en temps de paix, est entré en vigueur en 2004.

Comité pour la protection des biens culturels

Afin d’intervenir de manière prompte et efficace en cas de catastrophe sur un site hébergeant des biens culturels le comité pour la protection des biens culturels (comité PBC) a vu le jour en Ville de Genève fédérant les spécialistes de la protection civile, le personnel des institutions culturelles et les spécialistes de la protection des biens culturels. Ce groupe de travail établit une liste de mesures, développe des plans de sauvetage des biens culturels en estimant précisément les moyens matériels nécessaires à leur réalisation.

Pour préserver l’héritage culturel une attention particulière est dédiée et encouragée quant aux mesures nécessaires pour limiter les risques de sinistre en cas de catastrophe naturelle ou technique, mais aussi pour lutter contre les déprédations quotidiennes et répondre aux conditions météorologiques.

Exemples de biens culturels à Genève

La Commune de Genève-Ville recense plus de 140 biens culturels d’importance nationale listés dans l’inventaire national suisse, parmi lesquels figurent à titre d’exemple:

  • Archives et bibliothèque du Palais des Nations Unies (Avenue de la Paix 14);
  • Ensemble résidentiel Braillard (rue de Montchoisy 66-72);
  • Ecole des Arts Décoratifs (boulevard James-Fazy 15);
  • Eglise anglaise (Place Dorcières);
  • Ile Rousseau (périmètre);
  • la Rade (périmètre);
  • Maison Gallopin (Place de la Fusterie 2);
  • Mobilier urbain (quai Gustave Ador);
  • Musée Histoire Naturelle et ses collections (Route de Malagnou 1);
  • Quai Besançon-Hugues (périmètre);
  • Temple de la Fusterie (place de la Fusterie).

Certains édifices ou bâtiments hébergent des objets ou des collections. Ils ne figurent pas dans l’inventaire national suisse mais ils ont grande importance au niveau régional ou communal.

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Article modifié le 12.10.2022 à 10:04