Vous visualisez une version traduite automatiquement de notre site. Certaines traductions peuvent contenir des erreurs et la version française du site fait foi. Nous vous remercions de votre indulgence et vous souhaitons une bonne visite.
La réponse a été mise à jour le 6 juin 2023.
Bonjour,
Nous vous remercions d'avoir fait appel au service Interroge, voici le résultat de nos recherches :
Nous avons recherché dans nos divers catalogues de vente de la Société d’instruments de physique (SIP), disponible dans notre bibliothèque, mais n’avons malheureusement rien trouvé. Nous ne possédons pas les catalogues de chaque année, mais sachez que celui de 1878 ne mentionne pas ce fameux diplographe, bien qu’il était déjà construit.
Nous trouvons par contre des informations sur cette invention dans l'article Le diplographe de M. Ernest Recordon, paru le 1er avril 1876 dans la revue L'éducateur : « L’appareil de M. Recordon produisant simultanément les deux genres d’écriture (en relief et en caractère semblables à ceux des dépêches du télégraphe écrivant) est appelé à rendre de très grands services pour l’instruction des aveugles. […] M. Ernest Recordon, ancien professeur de physique à l’école secondaire et supérieure des jeunes filles de Genève, a réussi à construire l’instrument désiré. Le diplographe a été inventé le 3 août 1875 et terminé le 13 janvier 1876. »
Cette invention est également mentionnée à la page 359 du Rapport du Président de la Société de physique et d'histoire naturelle de Genève pour la période annuelle du 31 mai 1876 au 1er juin 1877 par Alphonse Favre disponible sur le site des archives ouvertes de l’Université de Genève.
Ensuite, dans la section Fait divers, à la page 2 du journal L’écho saumurois du 4 août 1878, on peut lire les informations suivantes : « M. Recordon paraît avoir réalisé ce progrès. Son diplographe consiste essentiellement en deux disques tournant ensemble autour du même axe à une certaine distance l'un de l'autre, et pourtant sur leur pourtour: l'un, les caractères des aveugles; l'autre, les caractères des voyants. […] La presse à relief serait plus utile encore aux aveugles. La planche à calcul et surtout le diplographe musical sont appelés aussi à leur rendre de grands services. »
Dans les Comptes rendus des séances de l’Académie des sciences de juillet à décembre 1878 et disponible dans la bibliothèque numérique Gallica de la Bibliothèque nationale de France, on trouve (pages 1064-1065) un rapport à propos de l’invention de M. Recordon. Il y est écrit : « Nous ne rencontrons dans celle-ci [la machine à écrire qu’est le diplographe] que des dispositions simples, répondant correctement aux fonctions qu'on exige d'elle, mais il faut voir de plus haut la pensée qui a dirigé l’auteur et l’importance du but humanitaire auquel il a su atteindre. […] Il s'occupe en ce moment de la construction d'un autre diplographe musical qui permettra d'écrire une partition dans les deux modes et nous avons pensé que la publicité dont l’Académie dispose devait être ouverte à une tentative qui a déjà fait ses preuves et qui ne peut manquer de recevoir près des intéressés le meilleur accueil. »
Vous pouvez également trouver une illustration de l’époque, parue dans un article de la revue Scientific American du 6 octobre 1877, dans la banque de données d'images Alamy.
Nous espérons que ces éléments vous aideront dans votre recherche. N'hésitez pas à nous recontacter pour tout complément d'information ou toute autre question.
Cordialement,
La Bibliothèque du Musée d'histoire des sciences
Pour www.interroge.ch
Le contenu de cette réponse pouvant devenir obsolète, nous attirons particulièrement votre attention sur sa date de publication.
