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La réponse a été mise à jour le 6 juin 2025.
Bonjour,
Nous vous remercions d'avoir fait appel au service Interroge, voici le résultat de nos recherches :
Il va de soi que si vous posez la question, c'est que la réponse n'a pas encore été trouvée.
En effet, l'existence des fantômes s'apparente à une croyance, ou à une superstition, et a trait au surnaturel, et par conséquent, certaines personnes y croient, et d'autres non. Certaines personnes disent en avoir par ailleurs vu, et d'autres n'en ont jamais aperçu, ni même entendu. De plus, la preuve, comme une photo par exemple, de l'existence des fantômes n'a jamais été rapportée. Vous l'aurez compris, nous n'allons pas vous répondre. Néanmoins, voici ci-dessous quelques informations qui pourront vous aider à vous faire votre opinion.
Le Dictionnaire du Centre national des ressources textuelles et lexicales (CNRTL) donne l'étymologie suivante du mot « fantôme » :
« Étymol. et Hist. 1. 1160 "image trompeuse, illusion" [...] ; 2. 1165 "apparition surnaturelle" [...]. Du ionien *phantagma (gr. φα ́ντασμα "apparition, vision; image offerte à l'esprit par un objet; spectre fantôme" transcrit dans le lat. impérial phantasma) [...]. »
Comme vous le voyez, les termes « vision », « illusion » ou encore « image trompeuse » sont associés au mot « fantôme ».
Et la définition donnée par le CNRTL du mot « fantôme » est : « Apparition fantastique, être surnaturel. [...] »
Et qu'est-ce que le « surnaturel » ? Voici ce que nous dit encore le CNRTL sur ce mot :
« 1. Qui appartient à un univers supérieur au monde terrestre. [...] 2. Qui ne relève pas des lois de la nature, d'un système d'explication rationnel. » Ou encore : « Qui procède de Dieu, d'une puissance divine. »
Certaines études scientifiques et autres expériences amènent des pistes de réflexion et ont essayé de prouver, scientifiquement et de manière rationnelle, l'existence ou l'inexistence des fantômes.
L’article Pourquoi les fantômes n’existent pas ? L’explication scientifique publié sur le site Futura indiquait :
« Le grand collisionneur de hadrons (LHC) est le plus grand et le plus puissant accélérateur de particules au monde. Depuis sa mise en service en 2008, il fournit une avalanche de données qui permettent aux physiciens des particules d'affiner leurs théories et leurs modèles. C'est, par exemple, grâce à lui qu'a pu être identifié le fameux boson de Higgs.
Le rapport avec les fantômes ? C'est le physicien théorique britannique Brian Cox qui l'explique : "Si nous voulons faire une place aux fantômes dans nos vies, nous devons inventer une extension du modèle standard de la physique des particules qui a jusqu'alors totalement échappé aux expériences menées à l'aide du grand collisionneur de hadrons. C'est presque inconcevable aux échelles d'énergie typiques des interactions de particules dans notre corps ", assure le pensionnaire de la Royal Society. […]
S'il reconnaît qu'il existe des choses qui ne peuvent pas encore être découvertes grâce au grand collisionneur de hadrons, il affirme que celui-ci permet toutefois de détecter l'énergie induite par les informations qui circulent dans nos cellules. Le physicien est ainsi convaincu que si les fantômes existaient, leur signature aurait immanquablement été détectée par l'accélérateur de particules géant du CERN.
Pour achever sa démonstration, Brian Cox explique aussi que, de toute façon, l'existence des fantômes irait à l'encontre de la deuxième loi de la thermodynamique. Rappelons que celle-ci impose que l'entropie totale -- comme une mesure du désordre -- d'un système isolé augmente de manière inexorable au fil du temps. Ainsi, l'énergie utilisable par le système est perdue à mesure que le temps passe et que le désordre s'installe. Et, sans énergie extérieure, impossible de renverser la barre.
"Si nous ne pouvons ni toucher ni interagir avec des fantômes, c'est qu'ils sont nécessairement faits d'énergie et non de matière. Or, si la seconde loi de la thermodynamique est vraie, l'énergie se perd et il serait impossible pour de telles entités de maintenir leur existence pour une durée significative", conclut Brian Cox. »
Un autre article – Fantômes sous l'œil des scientifiques – publié en 2003 par le magazine Sciences humaines, relate une enquête scientifique réalisée par le psychologue Richard Wiseman :
« Un groupe de 300 volontaires, âgés de 16 à 80 ans, a été réquisitionné pour vingt minutes de promenade dans les deux sites les plus inquiétants de Grande-Bretagne […]. Malgré des différences dans les conditions d'expérimentation (seuls ou en groupes, etc.), le psychologue a recueilli la même proportion de témoignages mystiques : 45 % des participants disent avoir ressenti quelque chose d'inhabituel... […]
Sans rien savoir du lieu ni de son histoire, les volontaires ont conforté la légende, en désignant les zones précises qu'elle stigmatise.
[Cependant] dans les endroits signalés comme "hantés", les appareils de mesure employés par les chercheurs révèlent une intensité lumineuse particulière ainsi que de sensibles variations d'altitude et de champ magnétique. Dans l'étrangeté du décor, ces conditions environnementales éveilleraient des "stéréotypes", à l'origine d'expériences psychosomatiques, hallucinatoires, physiques ou psychologiques inhabituelles. En lieu et place de fantômes, il n'existerait que des personnes étrangement sensibles à certaines variables naturelles... »
Pour aller plus loin, voici un article, publié le 6 novembre 2014 dans le journal Le Monde – Comment les scientifiques produisent des fantômes – qui relate une expérience d'une équipe de l'Ecole polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL) et qui pourrait vous intéresser.
Nous espérons que ces éléments vous aideront dans votre recherche. N'hésitez pas à nous recontacter pour tout complément d'information ou toute autre question.
Cordialement,
Les Bibliothèques municipales de la Ville de Genève
Pour www.interroge.ch