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La réponse a été mise à jour le 31 mai 2023.
Bonjour,
Nous vous remercions d'avoir fait appel au service Interroge, voici le résultat de nos recherches :
Nous comprenons que par « météo globalement meilleure », vous entendez qu’il fait plus souvent beau et qu’il pleut moins à Paris qu'à Genève. Afin de savoir ce qu'il en est vraiment, il est nécessaire de se renseigner sur le temps qu'il fait dans ces deux villes, de manière globale. Le type de climat dans lequel évoluent Paris et Genève ont en effet leur importance et vous verrez ci-dessous que la proximité de Paris avec l'océan joue en effet un rôle.
Comme l’indique le site du météorologiste Guillaume Séchet Meteo-Paris.com :
« Lorsqu'on le compare aux autres climats français, le climat de l'Ile-de-France est caractérisé par une certaine modération, pratiquement dans tous les domaines.
L'Ile-de-France se trouve en effet dans un bassin, en limite des influences océaniques (à l'ouest) et continentales (à l'est). On rencontre donc les deux types de temps mais l'influence océanique a tendance à prendre le dessus. »
Voici ce que l’on lit plus bas sur cette même page :
« En raison de l'urbanisation galopante et de l'effet du réchauffement global de la planète, la température moyenne de Paris Montsouris n'a cessé de monter, notamment à partir de la fin des années 80. » Et au sujet de l’ensoleillement : « Si on la compare à d'autres régions de France, l'IDF n'est pas une région très ensoleillée. Si le soleil brille environ 1700 h par an, la moyenne nationale est d'environ 1850 h. […] Le minimum d'ensoleillement est observé en décembre, à la fois parce que les journées sont courtes mais également très grises - la part de l'ensoleillement n'est en effet que de 20 % et le nombre de jours où le ciel reste totalement couvert s'élève à 13. […]
on voit assez bien l'influence de l'îlot de chaleur parisien caractérisé par un nombre d'heures d'ensoleillement supérieur à la zone péri-urbaine. Ceci s'explique par le fait que les brouillards sont moins nombreux dans Paris et le nombre de jours de grisaille liée à la persistance de conditions anticycloniques diminue au fur et à mesure que l'on s'approche du coeur de la capitale […].
Le brouillard à Paris et en Ile-de-France : Contrairement à ce qui était observé ne serait-ce qu'il y a quelques décennies, le brouillard est pratiquement inexistant dans le centre de Paris. En revanche, il est très fréquent sur les plateaux environnants comme par exemple à St-Quentin-en-Yvelines (située aux abords de la bulle de chaleur parisienne et à 160 m d'altitude). L'îlot de chaleur provoqué par l'agglomération parisienne joue un rôle prépondérant car il empêche le brouillard d'atteindre le sol. On remarque également qu'en raison des vents d'ouest dominants, l'effet protecteur de l'îlot de chaleur parisien s'étend assez loin vers l'est. »
Et enfin, au sujet des précipitations, nous lisons encore :
« Ceci peut paraître assez paradoxale mais l'Ile-de-France est l'une des régions les plus sèche de France; du moins si l'on tient compte de la quantité de précipitations qui tombe sur l'ensemble d'une année (600 mm d'eau par an à Paris alors que la moyenne nationale est d'environ 750 mm). Le nombre moyen de jours de pluie ou de neige est en revanche beaucoup plus important et au-dessus de la moyenne nationale et oscille entre 160 et 170 par an, ce qui représente en moyenne un jour sur deux… »
La page sur L'évolution du climat à Paris de l'Agence parisienne du climat pourrait également vous intéresser.
Concernant le climat à Genève, voici ce qu'indique l'Encyclopédie de Genève, dans son tome 1 au chapitre Un climat modéré mais capricieux :
« Le climat est l'élément naturel le plus directement perçu par les hommes. Il stimule ou paralyse leur activité, égaye ou assombrit leur humeur, agit sur leur bien-être et leur santé, commande leurs récoltes. Or il faut reconnaître que le climat genevois n'a pas très bonne presse. On a souligné a l'envi sa variabilité déroutante, sa tonalité générale maussade, l'aigreur de ses bises, les désagréments de ses hivers […]. Le climat de Genève est en effet déroutant, mais l'analyse de ses composantes montre qu'il vaut mieux que sa réputation, car - si l'on excepte le Tessin - il est le plus "méridional" de la Suisse. […]
La climatologie dynamique exprime, en une synthèse changeante, la succession des types de temps au long de l'année. Genève est, à cet égard, à un carrefour où se mêlent des influences variées dont les alternances provoquent souvent de brusques changements de temps. La composante atlantique est caractérisée par la trajectoire des grandes dépressions océaniques et des vents d'ouest, qui apportent la pluie, ainsi que par des températures modérées. Le régime continental, qui règne dans le centre de l'Europe et dans les Alpes, affecte déjà Genève et se traduit par l'écart marqué entre les saisons et les températures extrêmes, l'écoulement hivernal de masses d'air polaire et les orages de saison chaude. Enfin, le canton peut être atteint par la remontée des conditions méditerranéennes, donnant des hivers doux et humides et des étés secs et torrides. Genève jouit donc d'un climat de transition que l'on pourrait définir comme "océanique dégradé", avec des nuances continentales et méditerranéennes assez marquées. Il s'y ajoute "l'effet d'abri" de la cuvette topographique qui permet aux brouillards et à l'air froid et lourd de stagner dans les fonds et, par la muraille du Jura, de faire écran aux courants humides d'ouest. Le contraste entre le lac et son encadrement montagneux fait naître des contrastes thermiques et des phénomènes météorologiques locaux, caractéristiques d'un micro-climat. […]
Les températures sont connues par une longue série d'observations, commencées dès le milieu du XVIIIe siècle. La moyenne annuelle (période 1931-1960) est relativement élevée, avec 10°3, mais à l'intérieur de ces moyennes on relève une forte variabilité. […]
Les précipitations sont l'élément climatique qui présente la plus grande variabilité, à cause de l'interférence des trois domaines atlantique, continental et méditerranéen. »
Guillaume Séchet est également à l'origine de la page Météo-Genève.ch. Voici ce que l’on peut encore y apprendre :
« Située à 400 mètres au-dessus du niveau de la mer sur les rives du lac Léman, Genève est concernée par un climat "semi-continental des marges montagnardes" [...], se traduisant par des hivers froids et des étés assez chauds.
De par sa position géographique, Genève est concernée par un climat continental dégradé par la proximité de l'influence océanique. Son climat se caractérise par une amplitude thermique assez conséquente entre la saison froide et la saison chaude. La température maximale moyenne n'y est que de 4,5°C en janvier mais atteint 26,5°C en juillet. La ville est régulièrement arrosée au cours de l'année mais c'est en automne que les pluies sont les plus abondantes.
À l'année, la température moyenne à Genève est de 10,5°C. Cette valeur est équivalente à la moyenne de Bruxelles (10,4°C) mais les contrastes au cours de l'année y sont plus prononcés. Les villes bordant le lac Léman figurent parmi les plus chaudes de Suisse. »
Au sujet de la pluviométrie, on lit : « Genève est régulièrement arrosée avec des quantités plutôt équitablement réparties selon les mois, bien que l'automne reçoit les pluies les plus abondantes. On note 109 jours avec au moins 1 mm de précipitations sur la ville. Sur la deuxième plus grande ville de Suisse, le mois de février est le moins arrosé de l'année avec un cumul moyen de 62,6 mm tandis que les mois de septembre et octobre sont les plus humides avec respectivement 92,3 mm et 96,9 mm en guise de cumuls moyens. »
Enfin, au sujet de l’ensoleillement : « À Genève, le soleil brille en moyenne 1768 heures par an. C'est mieux que toute la partie nord de la Suisse (Zurich est sous la barre des 1600h) mais nettement moins bien que Lyon et ses 2002 heures annuelles. »
Nous comprenons ainsi que le temps d'ensoleillement et la pluviométrie sont sensiblement pareils, mais que c'est au niveau des variations de température que les choses changent, cela étant en lien avec le type de climat de ces deux régions.
Le site Weather Spark vous permet de comparer la météo de deux villes. Voici la page pour la comparaison entre Genève et Paris.
L’article Les types de climats en France, une construction spatiale, paru en 2010 dans la revue européenne de géographie Cybergeo, indique ceci au sujet du type de climat à Paris :
« Type 3 : Le climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord
Ce type affecte l’ensemble du Bassin parisien avec une extension vers le sud (vallée moyenne de la Loire, le nord du Massif central et vallée de la Saône). Le climat reste océanique mais avec de belles dégradations. Les températures sont intermédiaires (environ 11°C en moyenne annuelle, entre 8 et 14 jours avec une température inférieure à -5°C). Les précipitations sont faibles (moins de 700 mm de cumul annuel), surtout en été, mais les pluies tombent en moyenne sur 12 jours en janvier et sur 8 en juillet, valeurs moyennes rapportées à l’ensemble français. La variabilité interannuelle des précipitations est minimale tandis que celle des températures est élevée. »
L’article de Rauss Raymond paru en 1979 - Le climat de Genève : Essai de climatologie régionale - dans la revue genevoise de géographie Le Globe, indique ceci au chapitre sur la Continentalité :
« Les températures mensuelles montrent à Genève une amplitude thermique annuelle (différence entre les moyennes mensuelles de température du mois le plus chaud et du plus froid) nette, mais modérée : 18° (18 - 0 = 18), alors que celle de Brest, située à une latitude proche, n'est que de 11° (18 - 7 = H). Mais, Brest se trouve au bord de l'océan. Au centre de l'Asie, à la même latitude que Brest, Oulan Bator enregistre une amplitude thermique annuelle de 41 ° (17 - (-24) = 41). Comparativement, cela indique bien l'importance des masses d'air océanique pour le temps à Genève. Rappelons que ces différences sont dues au fait que l'air humide se refroidit et se réchauffe plus lentement que l'air sec. Cependant, l'étude des précipitations indique à Genève un régime plus continental. Certes, les différences entre les mois les plus pluvieux et les mois les plus secs ressemblent beaucoup à celles de Brest : elles sont faibles. Mais les mois pendant lesquels il pleut le plus sont les mois d'été, comme à Oulan Bator ou à Varsovie, alors que c'est le contraire à Brest. Genève a un climat de type semi-contiental. »
Nous espérons que ces éléments vous aideront dans votre recherche. N'hésitez pas à nous recontacter pour tout complément d'information ou toute autre question.
Cordialement,
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