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La réponse a été mise à jour le 23 octobre 2024.
Bonjour,
Nous vous remercions d'avoir fait appel au service Interroge, voici le résultat de nos recherches :
L’article Les moteurs de recherche écoresponsables sont-ils meilleurs pour la planète ?, publié le 27 janvier 2022 par la Tribune de Genève, souligne la complexité de répondre à une telle question :
« Cliquer sur sa souris pour une recherche sur internet pollue. Selon Google, toute requête sur son moteur de recherche consomme autant d’énergie qu’une ampoule de 60 watts qu’on allume pendant 17 secondes. Soit, en moyenne, une émission de 0,2 gramme de carbone. […]
Une étude de l’Université de Harvard estime plutôt à 7 grammes l’émission de gaz à effet de serre due à une seule requête. Et puis, il y a toutes les autres entreprises similaires à Google, dont le bilan carbone s’ajoute au sien : aujourd’hui, plus de 90% du trafic internet mondial est issu des moteurs de recherche. […]
En 2017, un rapport de Greenpeace soulignait notamment que l’impact environnemental du moteur de recherche de Google était moindre que celui de Bing, qui est utilisé par Ecosia. "Et puis, du point de vue du numérique pur, Ecosia a un coût énergétique moins bon que celui de Google, observe Amaël Parreaux-Ey, car il fait fonctionner les serveurs de Bing en plus des siens, qui alimentent sa surcouche. Nous voyons donc un impact négatif plus élevé pour une même fonction." »
À la lecture de ce qui précède, on constate une forte disparité entre les chiffres annoncés par Google et ceux rapportés par l’étude menée à l’Université de Harvard, datés tous deux de 2009. Car la question est plus complexe, comme le suggère l’article Impact énergétique de Google : le chercheur de Harvard conteste l'utilisation de ses travaux, publié le 14 janvier 2009 par le journal Le Monde, où l’on peut notamment lire :
« Trois jours après un article publié dans le Times estimant l'impact énergétique de deux requêtes du moteur de recherche américain équivalent à celui d'un thé bien chaud, le physicien de l'Université de Harvard Alex Wissner-Gross rejette une partie des informations données par le journal anglais : "Notre travail n'a rien à voir avec Google."
"Le Times nous a attribué à tort le chiffre de 7 grammes de CO2 émis par requête Google, explique le jeune chercheur de 27 ans. Dans notre étude, nous nous sommes concentrés exclusivement sur l'ensemble des sites Internet et nous avons constaté, qu'en moyenne, une visite sur un site traditionnel émet 20 grammes de CO2 par seconde." »
La durée de la recherche effectuée a donc un impact sur la consommation énergétique, de même que son déroulement, comme l’indique l’édition 2021 du guide La face cachée du numérique, édité par l’Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie (ADEME), en page 16 :
« L’impact d’une requête web dépend du temps de recherche et du nombre de pages consultées. »
Nous vous recommandons par ailleurs de consulter ce document qui comprend un schéma des différentes étapes d’une requête web, ainsi que plusieurs conseils visant à réduire son impact.
En 2018, la précédente édition de ce même guide incorporait les informations suivantes, en page 14, qui pourraient également vous intéresser :
« Le matériel utilisé compte aussi !
• Une recherche d’une minute sur Internet consomme 100 watts sur un ordinateur fixe (soit 1,66 Wh), 20 watts sur un ordinateur portable (soit 0,33 Wh), quelques watts sur une tablette, et encore moins sur un téléphone.
• Une connexion par fil (câble Ethernet) au réseau consomme moins qu’une liaison Wi-Fi. »
Pour aller plus loin, en prenant en compte les entreprises similaires à Google mentionnées au sein de l’article de la Tribune de Genève, nous attirons votre attention sur l’étude menée en 2021 par l’entreprise française Greenspector : L’impact environnemental des moteurs de recherches, qui compare huit moteurs de recherche et démontre que l’impact énergétique d’une recherche sur le web dépend de nombreux facteurs.
Nous espérons que ces éléments vous aideront dans votre recherche. N'hésitez pas à nous recontacter pour tout complément d'information ou toute autre question.
Cordialement,
Les Bibliothèques municipales de la Ville de Genève
Pour www.interroge.ch