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La réponse a été mise à jour le 26 mai 2023.
Bonjour,
Nous vous remercions d'avoir fait appel au service Interroge, voici le résultat de nos recherches :
Plusieurs documents en ligne font état de l’histoire de l’esclavage, notamment au sein du monde arabo-musulman, ainsi que sur les continents américains. Il en ressort que l’on s’intéresse là à deux phénomènes ayant chacun des caractéristiques qui leur sont propres, non seulement en termes géographiques, mais aussi d’époque, de durée, ainsi qu'en chiffre.
Commençons par rappeler que, comme l’indique le dossier « Les routes de l’esclavage », une histoire millénaire, publié sur le site de la Radio télévision suisse (RTS) en avril 2018, dont nous vous conseillons la consultation en entier, « l’esclavage n’a pas commencé dans les champs de coton, c’est une tragédie qui se joue depuis les origines de l’humanité. » Par ailleurs, le mot "esclave" tire son origine étymologique du mot "slave", ce qui, comme on peut le lire sur le site du Centre national de ressources textuelles et lexicales (CNRTL) « s’explique par le grand nombre de Slaves réduits en esclavage dans les Balkans par les Germains et les Byzantins pendant le haut Moyen Âge », soit aux environs du VIe siècle après J.-C.
En ce qui concerne la traite atlantique, également nommée traite triangulaire pour évoquer l’aire de distribution orchestrée entre l’Europe, l’Afrique et les Amériques, l’article Comment l’esclavage s’est développé aux États-Unis, publié le 28 août 2019 sur le site du magazine National Geographic, nous donne les informations suivantes :
« Il y a quatre cents ans, le premier navire négrier a accosté sur les côtes nord-américaines, initiant un chapitre du commerce transatlantique qui a orchestré l'enlèvement et l'acheminement de 12,5 millions de personnes depuis l'Afrique pour être vendues dans des ports américains. […] Dans les années qui ont suivi, des navires ont transporté au moins 400 000 hommes et femmes originaires d’Afrique dans des ports de la Nouvelle-Angleterre et des États du Sud. […] En 1860, un recensement aux États-Unis dénombrait près de quatre millions d'esclaves dans le pays. […] Deux ans plus tard, l'adoption du treizième amendement a aboli officiellement cette pratique et mis fin à 246 ans d'esclavage. »
En complément de ce document, nous vous recommandons la lecture, en anglais, de l’article The Atlantic Slave Trade in Two Minutes, publié sur le site du magazine en ligne Slate, qui non seulement propose une infographie animée illustrant les flux commerciaux entre l’Europe, l’Afrique et les Amériques, mais contient également les chiffres suivants : sur les plus de 10 millions d’esclaves africains ayant atteint les continents américains, moins de 4% (388'747) ont été acheminés en Amérique du Nord, contre 1.3 millions dans les territoires espagnols en Amérique centrale, 4 millions dans les possessions anglaises, françaises, hollandaises et danoises des Caraïbes et 4.8 millions en direction du Brésil, qui faisait partie de l’Empire colonial portugais.
En ce qui concerne la traite arabo-musulmane, nous vous conseillons la lecture de l’article La traite oubliée des négriers musulmans, publié en janvier 2010 sur le site du magazine L’Histoire, et qui contient les informations suivantes :
« Par leur ampleur et leur durée - du VIIe au XXe siècle -, les "traites orientales" organisées par les négriers musulmans constituent sans doute, d'un point de vue quantitatif, la plus importante des trois traites négrières de l'histoire.
La traite négrière est logiquement associée au grand trafic transatlantique organisé à partir de l'Europe et des Amériques, qui a conduit à la déportation d'environ 11 millions d'Africains en Amérique. Il faut aussi compter avec deux précédents : d'abord les traites internes, destinées à satisfaire les besoins en main-d’œuvre de l'Afrique noire précoloniale, soit, si l'on applique les méthodes de Patrick Manning, au moins 14 millions de personnes. Ensuite les traites "orientales", qui alimentèrent en esclaves noirs le monde musulman et les régions en relation avec ses circuits commerciaux.
Ces traites sont mal connues et difficiles à chiffrer mais selon l'historien américain Ralph Austen, le meilleur spécialiste de la question, 17 millions de personnes auraient été déportées par les négriers musulmans entre 650 et 1920. »
Nous vous recommandons également la consultation de l’article L’autre esclavage : un aperçu de la traite arabo-musulmane, publié le 29 avril 2014 sur le site de Franceinfo, qui contient une interview de l’anthropologue et économiste sénégalais Tidiane N’Diaye, auteur de l’ouvrage Le génocide voilé : enquête historique, et vous fournira de nombreuses informations sur la traite arabe.
Enfin, il vous est possible de trouver dans le catalogue de nos bibliothèques plusieurs documents qui pourront vous être utiles. En suivant l’onglet "Recherche alphabétique", puis en sélectionnant "Catalogue général - Matière", une recherche avec les termes "ESCLAVAGE : histoire" ; "ESCLAVAGE : Afrique : 7e s.-20e s." ; "ESCLAVAGE : arabes (pays) : 7e s.-20e s." et "ESCLAVAGE : atlas" vous donnera notamment accès à :
- L’esclavage en terre d’islam de Malek Chebel
- Atlas des esclavages de Marcel Dorigny
Nous espérons que ces éléments vous aideront dans votre recherche. N'hésitez pas à nous recontacter pour tout complément d'information ou toute autre question.
Cordialement,
Les Bibliothèques municipales de la Ville de Genève
Pour www.interroge.ch