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La réponse a été mise à jour le 3 novembre 2025.
Bonjour,
Nous vous remercions d'avoir fait appel au service Interroge, voici le résultat de nos recherches :
L’organisation des études secondaires est présentée par Christian Alain Muller à la page 127 des actes du colloque – Enseignement secondaire, formation humaniste et société XVIe-XXIe siècle – tenu en 2009 à l’occasion du 450ᵉ anniversaire de la fondation du Collège de Genève par Calvin :
« A la Restauration, le Collège de Genève n’a connu aucun changement notable depuis la fin de l’Ancien Régime. Accueillant des élèves de 6 à 15 ans, il est divisé en deux types de classes : les trois petites classes dispensant l’instruction élémentaire et les six grandes classes dévolues essentiellement aux humanités, soit à l’apprentissage du latin puis du grec et à l’étude des auteurs, de l’histoire et de la géographie de l’Antiquité. A cette division des classes correspond une division sociale des collégiens : les fils des classes populaires et de la petite bourgeoisie peuplent les petites classes alors que ceux de la grande bourgeoisie sont largement surreprésentés dans les grandes classes. La barrière scolaire du latin est d’abord une barrière sociale. Au sortir du Collège, les jeunes gens accèdent sur examen aux Auditoires des belles-lettres de l’Académie, où ils approfondissent leur culture classique et étudient la philosophie pendant trois à quatre ans avant d’entrer dans les facultés (droit, théologie, sciences et lettres). »
Dans le catalogue de l'exposition Pictet et le théâtre des expériences, on apprend que « L’annexion à la France modifie les structures de l’Académie et voit la création en 1802 de la Faculté des sciences et de neuf postes de professeurs dans plusieurs disciplines scientifiques. […] Selon le Règlement des études académiques de 1825, l’Académie est divisée en quatre facultés : la théologie, le droit, les sciences – qui assurent aussi le cours préparatoire de médecine – et les Lettres. Le cursus débute par des études communes de 4 ans, les deux premières réunissent les élèves sous le nom d’Auditoire des Belles-Lettres et les suivantes sous le nom d’Auditoire de Philosophie (formation en sciences). Elles sont suivies éventuellement d’études spéciales, c’est-à-dire de spécialisation en science, en droit, théologie, etc., et d’approfondissement des matières. »
L’ouvrage d'Henri Frédéric Amiel et Auguste Bouvier L’enseignement supérieur à Genève depuis la fondation de l’Académie le 5 juin 1559 jusqu’à l’inauguration de l’Université le 26 octobre 1876, présente sous forme de tableaux l’organisation de l’Académie. On y apprend notamment « qu’en 1801, l’Académie compte 11 professeurs, en 1802, l’Académie s’augmente de 14 professeurs et en 1809, Le Décret d’organisation de l’Académie impériale de Genève, du 7 juillet, institue 3 Facultés : Théologie, Sciences, Lettres, 2 Ecoles préparatoires : Droit, Médecine, l’Académie s’augmente de 8 professeurs.
La Faculté des Lettres, en 1802 compte 4 chaires : Philosophie, Belles-Lettres (2 professeurs), Histoire. En 1809, Décret impérial du 7 juillet, 4 chaires : Philosophie, Littérature latine et grecque, Littérature française, Histoire. » Dans ces tableaux figurent également les noms des professeurs.
Concernant le lieu des cours, nos recherches ne permettent pas d’en déterminer précisément l’emplacement. Cependant, Louis Blondel mentionne dans son étude sur La chapelle des Macchabées que cet édifice a abrité des auditoires académiques : « En 1760 on divise sa nef en plusieurs étages pour aménager des auditoires académiques, puis des classes du gymnase, enfin des locaux de société comme celle des catéchumènes ou celle du chant sacré. ». Le Répertoire des immeubles et objets classés du Service des monuments et sites du Canton de Genève confirme, à la page 85, qu’« après la Réforme, elle fut divisée en deux, puis trois étages, à usage de dépôt et d’auditoire de l’Académie. »
Les Archives de l’État de Genève (AEG) conservent par ailleurs un fonds consacré à l’Académie, comprenant registres, correspondance, rapports, listes d’étudiants, etc.
Le Centre d’iconographie de notre bibliothèque détient aussi de nombreux dessins, peintures, lithogravures, photographies, comme cette estampe qui représente la chapelle des Macchabées, ancien auditoire des étudiants.
Pour approfondir l’étude de l’Académie entre 1700 et 1871, nous vous recommandons la lecture de
l’article De l'Académie de Calvin à l'Université actuelle dans le tome 6 de l'Encyclopédie de Genève.
l’ouvrage de Marco Marcacci, Histoire de l’Université de Genève : 1559–1986, avec sa bibliographie détaillée
Nous espérons que ces éléments vous aideront dans votre recherche. N'hésitez pas à nous recontacter pour tout complément d'information ou toute autre question.
Cordialement,
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