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La réponse a été mise à jour le 5 juin 2025.
Bonjour,
Nous vous remercions d'avoir fait appel au service Interroge, voici le résultat de nos recherches :
D’après des sondages effectués dans l’Annuaire genevois : livre d'adresses de la Ville et du canton de Genève, la boucherie Städler apparaît une première fois à la rue Étienne-Dumont, au numéro 14 dans l'édition de 1951 (page 819). Celle-ci est inscrite aussi la même année au sein du répertoire des professions (page 1256). On y trouve la dernière mention de la boucherie Städler en 1991 dans le répertoire des sociétés anonymes inscrites au registre du commerce sous « Städler, Aloïs SA », toujours à la même adresse (page 1916). A cette occasion est indiquée la commune d’origine d’Aloïs Städler, Altstätten dans le canton de Saint-Gall. L’année suivante, en 1992, toujours dans l’Annuaire genevois (sous STADLER Aloïs), ce dernier est « retraité » (page 761).
Des recherches dans la presse genevoise en ligne confirment qu’Aloïs Städler était bien originaire de Saint-Gall, comme nous le voyons dans la Tribune de Genève du 6 mars 1946 annonçant son mariage.
Dans le Courrier de Genève en date du 30 novembre 1964, figure au bas de la page 3 une publicité montrant un dessin de la devanture de la boucherie Städler accompagnée de la mention « Viande de 1re qualité » ainsi la mention de l’adresse, rue Étienne-Dumont 14, et d’un numéro de téléphone.
Le Centre d’iconographie de notre bibliothèque possède deux photographies du numéro 14 de la rue Etienne-Dumont, datant de 1973. L’une montre la boucherie au rez-de-chaussée et l’autre les étages supérieurs de l’immeuble. Pour toute publication, l’autorisation est à demander au Centre d’iconographie où ces images peuvent être consultées sur place : Centre d’iconographie de la Bibliothèque de Genève, passage de la Tour 2 - 022 418 46 70 - cig.bge@ville-ge.ch
Sur la même page du Courrier de Genève mentionné ci-avant se trouve un article qui pourrait vous intéresser intitulé « Des Belles Filles à Etienne Dumont, en passant par Amiel ». On y apprend en particulier que :
« La rue des Belles-Filles date du moyen âge : sous l’austère Calvin, elle a gardé son nom qui ne répondait plus à rien, sinon à un souvenir. Et il fallut que vers 1870, le philosophe Amiel se trouvât choqué de donner une telle adresse à ses doués correspondants, pour que le gouvernement d’alors consentît à subsister à ce parrainage, celui du citoyen Etienne Dumont, secrétaire de Mirabeau et l’un des chefs les plus éclairés et modérés, de la révolution genevoise.
Aujourd’hui presque tous les immeubles de la rue sont restaurés ou rénovés : le commerce et l’artisanat animent de vie la rue et ses arcades et contribue au renouveau de la Vieille-Ville. »
Vous trouverez également une notice détaillée sur le site consacré aux Noms géographiques du canton de Genève sur l'histoire de la « Rue Etienne-DUMONT ».
Pour en savoir plus sur les commerces de cette rue, vous pourrez donc poursuivre les recherches dans la base de données de presse numérisée e-newspaperarchives.ch (en utilisant les termes « Étienne-Dumont » et « commerce ») et archives du journal Le Temps.
Nous espérons que ces éléments vous aideront dans votre recherche. N'hésitez pas à nous recontacter pour tout complément d'information ou toute autre question.
Cordialement,
La Bibliothèque de Genève
Pour www.interroge.ch