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La réponse a été mise à jour le 28 octobre 2025.
Bonjour,
Nous vous remercions d'avoir fait appel au service Interroge, voici le résultat de nos recherches :
Pierre Vachoux
Comme nous l’apprend le dictionnaire en ligne sur l'art en Suisse SIKART, Pierre Vachoux est né à Genève le 30 octobre 1927. Originaire de Meyrin, c’est un peintre et dessinateur, spécialisé également dans la peinture murale.
Dans la brochure intitulée Décorations murales du Centre artisanal et des bâtiments de la Fondation Nouveau-Meyrin par Pierre Vachoux, peintre, on apprend ce qui suit :
« L'artiste a eu une idée globale de concevoir cette décoration comme 18 pages d'un livre.
En effet, chaque bloc reflète une partie de l'activité humaine, du monde, de la nature, sans époque définie, comme un rappel du passé jusqu'à l'avenir, tel qu'il est déterminé ou supposé, afin de donner une continuité, une impression d'ensemble; Monsieur Pierre Vachoux a suggéré des motifs qui couvrent la surface totale de chaque bloc, et ont chacun une teinte de base bien distincte, sur laquelle s'intègre le motif. […] La superficie totale des murs décorés est de 1280 m², équivalent à un mur de 485m sur 2m60. »
Pierre Vachoux a participé à une exposition collective au Forum Meyrin du 13 septembre au 12 octobre 2002. Un catalogue a été publié à cette occasion : Meyrin dans ses œuvres : une sélection du patrimoine artistique meyrinois. Une brève biographie nous indique ce qui suit : « Formation à l’école des Arts décoratifs de Fribourg. Expositions à la Villa du Jardin Alpin, Meyrin et en Suisse romande. Réalisations de décorations murales Centre artisanal de Meyrin »
Un article paru dans La Gazette de Lausanne le 11 octobre 1985 – Pierre Vachoux, le masque et la douceur – promeut une exposition de l’artiste à la Galerie du Vieux-Bourg à Denges en ces termes :
« Très alerte, très colorée, l'œuvre de Pierre Vachoux participe d'un fauvisme qui se serait calmé et d'un expressionnisme modéré. L'homme est au centre de cette œuvre. Un homme dont le visage, parfois, emprunte les traits de quelque masque inventé. Masque globuleux qui fait de cet homme un mutant. Masque figé qui donne à cet homme un état de fixité parmi les autres figures qui l'entourent, comme si cet homme était "à part", sorte de statue, de dieu bénéfique ou maléfique. »
Vous trouverez des articles de la presse romande numérisée sur les sites Le Temps Archives.ch et e-NewspapersArchives.ch mentionnant les expositions de Pierre Vachoux. Ce dernier décède le 12 août 2024, comme l’atteste l’avis de décès publié le 19 août 2024 dans la Tribune de Genève.
Georges Branche
Dans le livre biographique Georges Branche, aquarelliste écrit par Eliane Borloz, on apprend ceci : « Né à Genève en 1921, Georges Branche vit son enfance dans le vieux faubourg de Saint-Gervais, plus précisément à la place Grenus. […] Attiré très tôt par le dessin, comme la plupart des enfants de toutes époques, Georges Branche reproduit les caricatures de Pellos dont il admire les mouvements et l'esprit alors que Jean Leffel, cet autre enfant de la place Grenus, caricature les hommes politiques de Genève. » Ce livre relate également les différents voyages qu’il a effectués par la suite et qui l’ont inspiré pour ses aquarelles.
L’ouvrage "Rêve et réalité" fournit des éléments biographiques sur Georges Branche :
« En 1958, à l'Ile d'Elbe, alors qu'il cherche encore sa voie et ne parvient pas à donner à ses huiles toute la force souhaitée, il rencontre Jan Korthals avec lequel il se lie d'amitié. […] Le peintre hollandais parvient à convaincre Georges Branche de tenter de vivre exclusivement de sa peinture, et il l'initie à l'aquarelle qui devient très vite son moyen d'expression favori. Georges Branche a compris que l'aquarelle correspond totalement à sa sensibilité. Elle lui permet de travailler vite et de traduire immédiatement l'émotion ressentie.
Désireux de toujours apprendre et de progresser, Georges Branche, dans les années 1966, 1967 et 1968, prend des cours à l'académie Pictura qu'ont fréquentée avant lui Pignola, Barthélémy Menn et Ferdinand Hodler. Il se sent alors dévoré par la passion de peindre. Il travaille beaucoup, ses premières expositions connaissent un certain succès et il peut voyager plus librement. Il visite notamment le Portugal, la Grèce et l'Afrique du Nord où il découvre de nouvelles couleurs, de nouvelles lumières et le désert qui le marque profondément. Le désert de tous les possibles, de tous les rêves...
Petit à petit, Georges Branche s'installe dans une notoriété confortable. Il expose régulièrement et ses aquarelles, très figuratives alors, lui valent un franc succès auprès d'un public de plus en plus nombreux. […] Cet artiste, qui a été au début un artisan, a gravi patiemment les échelons qui lui permettent aujourd'hui de sortir, du moins en partie, de la réalité pour accéder à une autre dimension, celle du rêve.
Parler des derniers travaux de Branche revient à évoquer un "nouvel impressionnisme". A travers les assemblages de couleurs, les fondus qui apparaissent sur le papier, le peintre désormais traque les sensations, les siennes d'abord, puis celles du spectateur, fait surgir des rêves (mais jamais des cauchemars), se livre au mystère. »
En fin du volume, on trouve la liste des lieux d’expositions personnelles et collectives qu’il a effectué de 1967 à 1989 principalement en Suisse mais aussi en France.
Une troisième publication intitulée Dépeinture : portrait de l'artiste Georges Branche écrite par Clarisse Miazza est un reportage photo de la maison de l’artiste réalisé en 2013.
Outre ces livres, de nombreux articles, notamment liés à ses expositions, ont été publiés sur Georges Branche dans la presse locale et que vous retrouvez en ligne dans les archives numérisées sur Le Temps Archives et e-NewspaperArchives.ch.
Georges Branche décède le 12 août 2017 à l’âge de 96 ans.
Nous espérons que ces éléments vous aideront dans votre recherche. N'hésitez pas à nous recontacter pour tout complément d'information ou toute autre question.
Cordialement,
La Bibliothèque d'art et d'archéologie
Pour www.interroge.ch
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