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La réponse a été mise à jour le 4 septembre 2024.
Bonjour,
Nous vous remercions d'avoir fait appel au service Interroge, voici le résultat de nos recherches :
Dans son article 1878-1978. Centenaire de la Manufacture des montres Rolex SA, Bienne publié dans les Nouvelles Annales Biennoises en 1979 (pages 101-109), Harry Borer décrit les principales étapes de la création de Rolex, le développement de l’entreprise et les lieux de production. On y apprend en particulier (aux pages 102-103) que :
« Hans Wilsdorf, jeune commerçant intelligent et dynamique, entra vers 1900 dans un commerce d’horlogerie-grossiste à La Chaux-de-Fonds. Il entendit parler du succès de la fabrique Aegler et apprit à connaître sa spécialité. […] La rencontre de Hans Wilsdorf, plein d’idées nouvelles et dynamiques, avec Hermann Aegler, directeur énergique et expérimenté de la fabrique à Bienne, fut d’importance décisive pour la destinée de la montre-bracelet et pour la naissance de Rolex. En mai 1905, Hans Wilsdorf ouvrit au 83 Hatton Garden E.C., Londres, sa propre maison de grossiste en horlogerie dans le but d’introduire la montre Aegler en Grande-Bretagne ainsi que dans l’Empire britannique et de présenter comme nouveauté la collection complète en montres-bracelets à sa clientèle.
[…] De l’extraordinaire patrimoine technique de la fabrique Aegler et du génie commercial de Hans Wilsdorf naquit entre 1905 et 1914 la montre-bracelet Rolex, annonçant le défi à la domination, jusqu’alors incontestée de la montre de poche. Le développement de Rolex prit dès lors son essor.
Lorsque la première guerre mondiale éclata, la fabrique de Bienne occupait quelque 200 ouvriers et employés. Transformée en société anonyme, elle s’appelait alors "Aegler SA, Rolex Watch Company". […]
La situation économique ayant profondément changé après la guerre mondiale de 14-18, la Grande-Bretagne introduisit des droits d’importation très hauts, surtout des produits considérés comme "non essentiels". Hans Wilsdorf et sa société londonienne furent obligés par ces circonstances de transférer leur activité principale en dehors de Grande-Bretagne où ne subsista que la vente. En 1920 fut fondée la société Montres Rolex SA à Genève qui reprit une grande partie des activités commerciales et de promotion de Rolex Londres ainsi que la direction centrale. »
Dans l’ouvrage récent La fabrique de l’excellence. Histoire de Rolex, Pierre-Yves Donzé, spécialiste de l’histoire de l’horlogerie suisse, précise à la page 64 :
« […] Wilsdorf investit en 1930 dans une fabrique de boîtes [de montres] établie à Genève. ».
Il ajoute aux pages 67-68 :
« Le changement de gouvernance des années 1935-1944 débouche donc sur une direction élargie qui répond à la nécessité de gérer un nombre plus important d’affaires. Premièrement, la croissance des ventes requiert un engagement grandissant dans des activités productives liées à l’habillage. Les mouvements sont livrés depuis Bienne et assemblés dans des boîtes produites à Genève. »
[…] une affaire rocambolesque de cambriolage de la Société Montres Rolex SA par son principal fournisseur en boîtes, associé à un brigand lyonnais, débouche sur la publication d’informations relatives aux relations entre Rolex et son sous-traitant. »
Cette affaire est mentionnée dans la presse locale et grâce à celle-ci on trouve des précisions sur les ateliers genevois de Rolex.
On apprend dans le Journal de Genève en date du 27 juillet 1938, que la fabrique de montres Rolex Watch Ltd se trouve « au numéro 18 du Terraillet » et qu’elle comporte des bureaux et des ateliers.
D’autres précisions à ce sujet ont été données deux jours plus tôt dans la chronique locale de l’édition du 26 juillet 1938 :
« Au no 18 du passage du Terraillet se trouve une fabrique d’horlogerie Rolex Watch Ltd, dont les bureaux sont sis au troisième étage et les vastes ateliers au cinquième étage. […]
La maison Rolex reçoit les mouvements de montres de Bienne et l’atelier procède à l’emboitage et au contrôle. »
D’autres sondages dans les archives numériques de la presse locale montrent que Rolex disposait également de bureaux au numéro 18 de la rue du Marché (accolé des années plus tard, tel que nous pouvons le lire dans le Journal de Genève des 6-7 décembre 1952.
Des sondages dans l'Annuaire genevois : livre d'adresses de la Ville et du canton de Genève montrent que Rolex Holding SA est inscrite au Registre du Commerce du canton de Genève en 1947 (page 1603) au 18 de la rue du Marché. A noter, toujours selon l'Annuaire genevois (1952, page 1043), que l’entrée se faisait par le passage du Terraillet 18. L’entreprise se trouve déjà à cet emplacement en 1929 (page 353) sous le nom « Montres Huitres SA » ; l’administrateur est Hans Wilsdorf.
Dans les collections iconographiques en ligne de la Bibliothèque de Genève, on peut voir une photographie de l’immeuble de la rue du Marché numéros 8 à 14. Vous trouverez d’autres images dans les collections iconographiques et photographiques qui se trouvent au Centre d’iconographie de la Bibliothèque de Genève, passage de la Tour 2 - 022 418 46 70 - cig.bge@ville-ge.ch. Vous pouvez prendre rendez-vous avec cette institution pour les consulter.
Des images d’un atelier genevois de Rolex sans précision de localisation sont visibles dans l’article en ligne de Swissinfo intitulé Rolex, une marque centenaire toujours au sommet et publié le 7 avril 2022. D’après l’une d’entre elles, l’atelier se situait à la rue du Marché en 1942. Vous pourriez obtenir plus d’information à ce sujet en contactant les archives de Keystone qui les conservent.
Vous pourriez également contacter le service des archives de l’entreprise Rolex.
Nous espérons que ces éléments vous aideront dans votre recherche. N'hésitez pas à nous recontacter pour tout complément d'information ou toute autre question.
Cordialement,
La Bibliothèque de Genève
Pour www.interroge.ch