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La réponse a été mise à jour le 30 octobre 2023.
Bonjour,
Nous vous remercions d'avoir fait appel au service Interroge, voici le résultat de nos recherches :
L'article « Communes réunies » du Dictionnaire historique de la Suisse (DHS) vous apporte des informations sur l'aspect historique de ce rattachement de communes au canton de Genève.
Pour un aperçu du monument des Communes réunies et de l'inscription qui y figure, vous pouvez consulter ces deux images :
Sachez que d'après les recherches, il ne semble pas y avoir de lien entre le nombre des communes ayant été annexées à Genève à l'époque et le choix du nombre de femmes figurant sur le monument.
Vous trouverez ci-dessous les différentes informations trouvées à ce sujet dans les collections de la Bibliothèque de Genève (BGE) et de la Bibliothèque d'art et d'archéologie (BAA) ainsi que dans la presse de l'époque. Cependant, rien n'y est précisé non plus concernant la symbolique du nombre de femmes représentées. Elles semblent, d'après nos recherches, être des allégories et représenter simplement la réunion de communes autour d'une autre jeune femme représentant elle, Genève et la Suisse.
Le Journal de Genève indique dans le récit de l'inauguration du monument, ayant eu lieu le 7 juin 1925, dans l'article Centenaire des communes réunies à Genève, publié le 8 juin 1925 :
« Le monument des Communes réunies est une des belles œuvres du maître. Il se compose de neuf figures de femmes drapées, symbolisant les communes, avec, au centre, celle qui figure Genève accueillant ses nouvelles filles. Elle est grave, mais son geste est accueillant et ses lèvres sourient. [...]
Pressant sur leur coeur le lien toujours vert, toujours fleuri, toujours jeune et à jamais infrangible, ces jeunes femmes, nos communes, et au milieu d'elles Genève, la soeur aînée, ont ensemble réalisé leur Idéal : l'union à la Suisse.
Fièrement dressées sur le vieux sol d'où elles tirent leurs souvenirs, leur caractère propre, leur force, elles regardent vers l'avenir avec confiance et avec foi. »
Le journal La Patrie Suisse du 17 juin 1925 indique en légende d'une photo en page 138 : « Ce monument, dû au sculpteur James Vibert, représente, par un groupe de jeunes femmes, les communes tenant dans leurs mains le lien fleuri qui les unit à leur sœur aînée, Genève, et, par elle, à la Suisse. »
On peut imaginer que le sculpteur a choisi de symboliser l'ensemble des communes avec un chiffre rond, pour une œuvre symbolique et harmonieuse, au lieu de faire figurer une bonne vingtaine de femmes autour de Genève, ce qui aurait donné lieu à une composition bien différente et peut-être un peu trop imposante.
Charles Baudouin dans le document consacré à James Vibert nous offre sa libre interprétation de monument :
« […] si l'on regarde les groupes monumentaux, on y retrouvera, avec bien des variantes de la combinaison linéaire, le même souci de construire en rassemblant, de rassembler en ramassant, de réaliser la cohésion par le parallélisme et par le circonscrit. Le groupe des "communes réunies" à Carouge est frappant à cet égard. On reconnaît sans peine, dans cette paraphrase paysanne et charnelle de la Sainte-Cène, dans ce noble jeu de mots de pierre qui part de la "commune" et de la "réunion" pour aboutir, condensant tout cela, à la "communion", on reconnaît dis-je, la propension caractéristique de Vibert pour le ramassement, pour la ligne circulaire et enveloppante. »
Au sujet de l'œuvre de l'artiste, l'article d'André Corboz, intitulé Le passé de James Vibert : un précédent californien ? et paru dans en 1996 dans le bulletin du Musée d'art et d'histoire Genava, ajoute :
« [...] son art, "avec toutes ses qualités purement sculpturales, n'est cependant jamais vide de pensée", notre W. Deonna, qui précise : "pour lui, la forme est toujours le vêtement d'une idée, surtout d'un symbole" ; c'est un artiste "psychologue et penseur".[...] l'oeuvre de Vibert fera en effet l'objet de descriptions surtout lyriques et symboliques [...]. »
Enfin, pour compléter ces informations, vous pouvez également consulter les documents ci-dessous pour mieux cerner le contexte :
- James Vibert : statuaire par Emile Schaub-Koch
- La vie et l'oeuvre de James Vibert, statuaire suisse par Jean de Fontanes. Le monument est décrit à la page 163, mais sans donner les détails recherchés.
Nous espérons que ces éléments vous aideront dans votre recherche. N'hésitez pas à nous recontacter pour tout complément d'information ou toute autre question.
Cordialement,
La Bibliothèque de Genève et la Bibliothèque d'art et d'archéologie
Pour www.interroge.ch