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La réponse a été mise à jour le 1 juillet 2025.
Bonjour,
Nous vous remercions d'avoir fait appel au service Interroge, voici le résultat de nos recherches :
La route de Sous-Moulin est décrite sur le site Noms géographiques du canton de Genève et va de l'avenue du Petit-Senn à la douane de Fossard :
« La toponymie est l'un des seuls souvenirs qui demeure des moulins, autrefois si nombreux le long des rivières de la campagne genevoise. On mentionne la présence de moulins à Genève dès le VIe siècle. Au cours des siècles ils servent, à des fins agricoles, pour moudre le grain mais aussi à faire fonctionner les premières industries. Bien que la plupart des moulins aient été construits sur la rive gauche du Rhône, on en trouvait sur les berges de toutes les rivières du canton. [...]
A Chêne-Bourg, cette référence évoque le moulin qui subsista jusqu'au XVIIIe siècle, au-dessus du hameau, le long de la Seymaz. »
La Seymaz est techniquement décrite dans la Fiche-rivière N° 10 sur La Seymaz disponible en ligne sur le site de l'Office cantonal de l'eau (OCEau), mais on n'y trouve aucune mention du moulin.
Le moulin, en lien avec une tannerie, est par contre décrit très en détail par Bénédict Frommel dans son article Les moulins du bassin genevois, un réseau de deux cents établissements alimentés par vingt-deux cours d'eau paru en 2009 dans la revue Patrimoine et architecture. Voici ce que nous pouvons lire à la page 33 :
« Pour transformer les peaux en cuir, on les immergeait pendant plusieurs mois dans une solution d'eau et de tan, une opération qui resserrait les fibres et les rendaient imputrescibles. Le tan était extrait de l'écorce de chêne et de sapin, finement pulvérisée au moyen de pilons acérés que soulevait un arbre à cames mis en rotation par une roue à eau. En 1810, les communes de Chêne-Bougeries, Chêne-Bourg, Thônex et Gaillard comptaient six tanneries, qui occupaient un total de dix-huit ouvriers. On ignore quelle proportion de tanin était produite localement par les deux moulins à écorce implantés de part et d'autre du pont du Vieux-Chêne, où la légère accentuation de la pente de la rivière créait les conditions minimales pour une exploitation. Construite en 1724, l'installation située en amont du pont chevauchait en partie la Seymaz. Elle occupait deux personnes. Datant également de 1724, l'établissement placé en aval était plus développé. Il comprenait la tannerie à proprement parler, un espace à l'air libre occupé par une dizaine de cuves à tannin, enfin le battoir à écorces, alimenté par un canal qui contournait la maison (toujours en place) située à l'angle des rues du Péage et du Gothard. L'activité fut transférée en 1816 sur un site plus approprié, à la confluence de la Menoge et de l'Arve. »
Pour aller plus loin, vous pouvez également de consulter les divers articles suivants du Dictionnaire historique de la Suisse (DHS) : « Tannerie », « Moulins » et « Chêne-Bourg ».
Nous espérons que ces éléments vous aideront dans votre recherche. N'hésitez pas à nous recontacter pour tout complément d'information ou toute autre question.
Cordialement,
Pour www.interroge.ch