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Interroge a répondu à la question "Pourquoi le quartier des Charmilles porte-t-il ce nom ?"
La réponse a été mise à jour le 19 août 2020.
Bonjour,
Nous vous remercions d'avoir fait appel au service Interroge, voici le résultat de nos recherches :
Concernant l’origine du nom de la place et de la rue des Charmilles, et par extension du quartier, le site Noms géographiques du canton de Genève reprend presque mot à mot l’explication donnée par Jean-Paul Galland dans son Dictionnaire des rues de Genève :
« Jean-André Melly (1751-1812) possédait le domaine de la Charmille, d'une famille originaire de Choulex, membre des Conseils, mais banni pour avoir favorisé l'émigration des Genevois en Irlande. La société immobilière genevoise en a entrepris le morcellement en 1883. »
Dans l’Atlas cantonal Meyer 1828-1831, visible sur le site Genève à la carte, on constate que le domaine de la Charmille jouxtait l’actuelle rue des Charmilles et qu’il était bordé de l’autre côté par le domaine des Délices, cher à Voltaire.
Concernant le terme « charmille », le Dictionnaire de l’Académie française en ligne le définit ainsi :
« CHARMILLE : nom féminin, XVIIe siècle. Dérivé de charme. Rangée de charmes très rapprochés les uns des autres et taillés de façon à former une palissade. Planter une charmille. Une allée bordée de charmilles. Par métonymie. L’allée elle-même. Se promener dans une charmille. Par extension. Berceau de verdure. Dîner sous la charmille. »
C’est donc vraisemblablement la présence de cet arbre sur ce domaine qui est à l’origine de sa dénomination.
Quant au charme lui-même, le site Patrimoine vert Genève donne notamment les informations suivantes concernant cet arbre :
« Haies taillées, petits arbres d’avenues, arbres taillés en plateau ou rideau. Abondant en Suisse et en France dans les taillis, jusqu'à 600 m d'altitude dans les Vosges, 700 m dans le Jura et 900 m dans les Alpes. »
Nous espérons que ces éléments vous aideront dans votre recherche. N'hésitez pas à nous recontacter pour tout complément d'information ou toute autre question.
Cordialement,
La Bibliothèque de Genève
Pour www.interroge.ch