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Interroge a répondu à la question "Pourquoi les humains n'ont-ils pas tous les mêmes capacités intellectuelles ?"
La réponse a été mise à jour le 2 mars 2023.
Bonjour,
Nous vous remercions d'avoir fait appel au service Interroge, voici le résultat de nos recherches :
Comme vous pourrez le lire ci-dessous, il y a de multiples formes d'intelligences d'une part (comme l'explique Howard Gardner dans Les formes de l'intelligence), et l'hérédité n'y est pas forcément pour quelque chose. Il semble toutefois qu'une hygiène de vie et un environnement social sains puissent aider ; sans parler de l'accès à l'éducation. Vous l'aurez compris, il n'y a pas de réponse péremptoire à votre question.
Nous pourrions commencer par nous interroger sur la notion d’intelligence en citant cet extrait tiré du chapitre de l'ouvrage de Blandine Bril Une définition universelle de l’intelligence ? paru dans L'intelligence de l'enfant de Martine Fournier :
« "L’intelligence est une de ces notions qui ne prennent leur valeur que des autres termes auxquels elles sont jointes dans quelques discours qui les composent ou les opposent. On l’oppose parfois à la sensibilité, parfois à la mémoire, parfois à l’instinct et parfois à la sottise. Tantôt c’est une faculté, tantôt un degré de cette faculté ; quelquefois on la prend aussi pour le tout de l’esprit lui-même, dont on lui donne l’ensemble vague de toutes les propriétés." "La définition de l’intelligence est le miroir de la société." Si les propos de Paul Valéry montrent sans artifice la difficulté qu’il y a à définir l’intelligence, le psychologue Pierre Dasen apporte en quelques mots la clef du problème : c’est la société qui confère son sens au concept d’intelligence.Le Petit Robert, de son côté, en donne une définition plus générale : l’intelligence y est définie comme "faculté de connaître et de comprendre", "capacité d’un esprit qui s’adapte et comprend facilement", et enfin comme "l’ensemble des fonctions mentales ayant pour objet la connaissance conceptuelle et rationnelle". Mais on peut se demander quel est le degré de généralité de ces éléments de définition. En s’adonnant à des comparaisons entre différentes cultures, des anthropologues et des psychologues se sont en effet attachés à montrer toute la difficulté à forger une conception universelle de l’intelligence…" »
Le chapitre L’intelligence est-elle héréditaire ? de l’ouvrage de Claude Lévy-Leboyer L'intelligence en 6 grandes questions nous apprend ceci :
« Qu’est-ce qui contribue au développement de notre intelligence ? Entre hérédité et environnement familial et social, notre intuition ne choisit pas, et la simple observation quotidienne donne à réfléchir. La ressemblance physique des vrais jumeaux (monozygotes, c’est-à-dire partageant le même génome) fait penser qu’ils ont aussi les mêmes talents et le même niveau d’intelligence. On connaît, par ailleurs, des exemples de précocité : Galton savait lire à 3 ans, Mozart composait à 6 ans et avait une mémoire prodigieuse. Certains enfants naissent avec des dons que l’environnement n’explique pas, peut-être parce qu’une combinaison génétique spécifique les a favorisés, en leur permettant d’apprendre plus vite que les autres. La vie de tous les jours nous fait aussi croire à l’hérédité de l’intelligence. Nous pouvons constater que les parents d’un bon niveau intellectuel ont, plus souvent, des enfants doués. Inversement, des parents pas très intelligents ont des enfants qui ne le sont pas plus. Mais l’observation nous convainc aussi du rôle de l’environnement qui, semble-t-il, peut exercer une influence favorable sur le développement de l’intelligence, ou, au contraire, ne pas favoriser ce développement. Bref, le rôle de l’hérédité comme celui de l’environnement nous semblent plausibles.
Estimer de manière objective l’influence de l’hérédité et celle de l’environnement sur l’intelligence ne peut se faire sans documents expérimentaux. »
L’article paru dans la rubrique des Décodeurs du site du journal Le Monde le 4 février 2020 Transmission de l’intelligence par la mère, une fausse information qui refait surface ajoute ceci :
« Bien que les chercheurs ne soient pas d’accord sur la part exacte du rôle de la transmission génétique, ils s’accordent à dire que de nombreux autres facteurs ont une influence certaine sur l’efficacité de nos capacités cognitives, comme l’environnement ou l’éducation. […]
L’éducation et l’environnement social et culturel ont une influence aussi déterminante que la génétique dans le développement intellectuel d’un enfant. Une étude publiée en 1994 et portant sur des enfants de trois à six ans soulignait que le quotient intellectuel des enfants étudiés est moindre lorsque ceux-ci souffrent de problèmes de nutrition ou ne bénéficient pas d’une éducation non formelle.
Pour Zhao Bowen, directeur du laboratoire de génomique cognitive du Beijing Genomics Institute, cité par le Global Times : "Nous devons savoir qu’au sein de ce que nous avons déjà hérité, il y a des facteurs sur lesquels nous n’avons pas d’influence et d’autres que l’on peut changer. Et nous tentons de faire bon usage de ces derniers en cultivant notre potentiel dans un environnement optimal." »
Nous espérons que ces éléments vous aideront dans votre recherche. N'hésitez pas à nous recontacter pour tout complément d'information ou toute autre question.
Cordialement,
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