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La réponse a été mise à jour le 4 juillet 2024.
Bonjour,
Nous vous remercions d'avoir fait appel au service Interroge, voici le résultat de nos recherches :
Nos requêtes ne nous ont pas permis de trouver des éléments naturels issus du monde animal, végétal ou minéral exclusivement fribourgeois. Cependant deux symboles marquent fortement ce canton et sont liés au règne animal :
Comme l'indique la page Histoires de vaches fribourgeoises – Fabrice Savary, photographe du Musée de Charmey, « La vache fribourgeoise, un mythe dont les couleurs cantonales, le noir et le blanc sont devenues les véritables emblèmes. La race, quant à elle, a disparu dans les années 1970, mais pas l’engouement pour cette vache symbole de l’économie fromagère. »
L’article du journal Le Temps Une vache au bout du monde publié le 16 février 2008 précise ceci :
« Le canton de Fribourg a beau accueillir les visiteurs par des panneaux touristiques mettant en vedette une fière vache noir et blanc, la race fribourgeoise n'existe pas. Ou plutôt n'existe plus. […] Mais vache fribourgeoise, il y a eu. Fruit des sélections d'espèces pratiquées dans la seconde moitié du XIXe siècle, elle a subsisté jusque dans la décennie 1970, date à laquelle les derniers spécimens ont été menés à l'abattoir. [...]
Tout commence vers le milieu du XIXe siècle. La Suisse pastorale connaît alors deux sortes de bétail bovin : les brunes et les tachetées. Pour améliorer la qualité des bêtes, les éleveurs entament une sélection. Les animaux sont dissociés par couleur, puis les différents troupeaux sont progressivement standardisés selon des critères propres à chaque espèce. On crée des syndicats d'élevage, rattachés à une race, dont les individus sont répertoriés dans un registre. Ce document deviendra le herd-book, qui permet de remonter les lignées. […] La vache pie noire, aux couleurs cantonales, devient vite un emblème de Fribourg. »
L’emblème de Gruyères est un oiseau et plus précisément une grue. L’article L'arrivée de Gruérius du site Fribourg.ch explique les raisons historiques de ce choix :
« Les traditions de l'Helvétie romane ont gardé le souvenir de l'établissement de hordes vandales ou burgondes chez nous.
Ainsi, après l'âge d'or des armaillis et l'époque où vivaient les géants, les lutins serviables et les bonnes fées de la montagne, la région inhospitalière qu'arrose la Sarine échut à quelque chef vandale qui s'y établit.
Ce guerrier s'appelle Gruérius. [...]
"Voilà, dit-il, un oiseau d'heureux présage. Par Wotan, je le choisis pour décorer mon blason. Mes armes sont désormais une grue d'argent sur champ de pourpre" et sur mon casque je veux placer cet oiseau au vol dressé en guise de cimier". C'est ainsi que Gruérius prit la grue pour emblème du pays dont il foulait la terre. »
Un exemple provenant du monde végétal est évoqué dans l’article écrit en 1982 par Henri Gremaud (conservateur honoraire du Musée gruérien) Où l’oiseau symbolise le bonheur et incite à la prévoyance, paru dans la revue Cahiers du Musée gruérien :
« Les heureux possesseurs d’une armoire fribourgeoise accordent une faveur particulière au meuble décoré de la triade : cœurs/bouquets/oiseaux. […] Ils se trouvent parfois renforcés lorsque l’oiseau-fétiche (ordinairement le chardonneret) tient, au bec, une prunelle noire. En l’occurrence, ce fruit sauvage est la boloche, issue de l’épine noire. Ce végétal est décrit par Mgr Hubert Savoy, alors professeur au Grand Séminaire, dans un Essai de flore romande paru à Fribourg en 1900. Le fruit de l’épine noire se présente ici comme un symbole de prévoyance. […] Les oiseaux, qui ont un sens aiguisé de la prévoyance, ne touchent pas à ce porte-fruit qu’est l’épine noire garnie de boloches. Ils attendent que l’arrière-saison adoucisse son âpreté. Le botaniste est d’avis que le nom celtique du prunier épineux aurait été belost. »
Un exemple de symbole minéral est La Gruyère en tant que montagne qui entretient un lien fort avec le monde animal. L’ouvrage collectif Vache d'utopie développe ainsi cet élément :
« La Gruyère est une montagne médiane en hauteur et en horizontalité : elle établit la médiation entre les grandes Alpes, les Préalpes et le Plateau ; elle est la montagne de la prairie ou montagne verte ; et elle est la montagne animalisée et ceci de deux façons: par le chamois et par la vache, une analyse complète de la Gruyère consisterait à prendre en compte, dans le double axe du sauvage et du civilisé, celui du chamois et de la vache. »
Enfin on peut citer une particularité située dans les Préalpes fribourgeoises et nommée « le trou de la grand-mère ». L’article du même nom sur le site Fribourg.ch nous explique cette rareté géologique qui a donné lieu à une légende :
« Le phénomène dure environ une demi-heure, déroulant des reflets sur les champs de neige au flanc de la montagne. Le spectateur peut vivre ce phénomène plusieurs fois. Sitôt passé, la montagne se réfugie à nouveau dans l’ombre jusqu’au lendemain matin où le soleil vient à nouveau égratigner les sommets des Gastlosen.
Selon la légende, cette cavité qui traverse les Gastlosen aurait été faite par le diable ; fâché contre sa grand-mère, il l’aurait jetée contre la paroi des Gastlosen…Les géologues y voient plutôt un phénomène naturel d’érosion lié à la présence de failles dans la roche. »
Pour plus d’informations, vous pouvez vous adresser au Musée d’histoire naturelle de l'Etat de Fribourg ou au Musée Gruérien.
Pour approfondir vos recherches, voici d'autres références qui pourront vous procurer des informations en lien avec la faune et la flore de ce canton :
- Atlas des oiseaux nicheurs du canton de Fribourg et de la Broye vaudoise du Cercle ornithologique de Fribourg
- Le sentier botanique : arbres et arbustes dans le canton de Fribourg d'Alois Schmid et Rita Schöpfer
Nous espérons que ces éléments vous aideront dans votre recherche. N'hésitez pas à nous recontacter pour tout complément d'information ou toute autre question.
Cordialement,
La Bibliothèque du Musée d'ethnographie de Genève
Pour www.interroge.ch