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La réponse a été mise à jour le 25 octobre 2023.
Bonjour,
Nous vous remercions d'avoir fait appel au service Interroge, voici le résultat de nos recherches :
Les informations que vous demandez relèvent d'une expertise médicale. Nous vous conseillons donc de demander l'avis d'un spécialiste de la santé pour une réponse précise à votre question car cela peut vraisemblablement dépendre du patient.
Voici néanmoins quelques articles qui pourront vous aider à comprendre ce que la négligence spatiale unilatérale peut impliquer.
L'étude de S. Chokron, P. Bartolomeo, É. Siéroff – La négligence spatiale unilatérale : trente ans de recherches, de découvertes, d’espoirs et (surtout) de questions – publiée en 2008 dans la Revue neurologique, fait un état des lieux des recherches menées ces dernières décennies.
Ce syndrome est présenté ainsi dans l'article Syndrome de négligence spatiale unilatérale : d'un polymorphisme clinique vers un polymorphisme thérapeutique, publié dans la Revue de neuropsychologie neurosciences cognitives et cliniques en 2009 :
« Le syndrome de négligence unilatérale constitue un trouble de la cognition spatiale fréquemment observé après lésion vasculaire cérébrale. Ce trouble singulier de l’utilisation et de la conscience de l’espace est consécutif le plus souvent à une lésion hémisphérique droite, notamment pariétale. Syndrome polymorphe, il associe un défaut de prise en compte des informations sensorielles issues de la partie de l’espace situé du côté opposé à la lésion cérébrale, d’une modification de l’orientation et des réactions et des actions réalisées en direction de celui-ci, ainsi que des manifestations comportementales résultant de l’altération de la conscience qu’a le patient de ces perturbations. Il constitue ainsi un trouble du comportement avec décalage systématisé du côté de la lésion cérébrale. Le patient qui en est atteint ne prêtera pas attention à un interlocuteur situé à sa gauche, ne lira que les colonnes de droite d’un journal ou oubliera de se raser la partie gauche du visage. Mais celui-ci éprouvera aussi des difficultés pour explorer et se représenter mentalement la totalité de l’espace. Ce syndrome est fréquemment associé à une hémiplégie, à une hémianesthésie et à une hémianopsie gauches dont il peut majorer l’intensité (et réciproquement), ainsi qu’à des troubles praxiques et des troubles de la mémoire topographique. »
L'article Après un AVC, ces victimes d'héminégligence ignorent la moitié gauche du monde, paru sur le site Sciences et Avenir en 2015, revenait sur une étude scientifique menée par des chercheurs :
« "Héminégligence" ou "négligence spatiale unilatérale" : c'est ce dont souffrent certaines personnes après une lésion de l'hémisphère droit du cerveau, par exemple suite à un accident vasculaire cérébral (AVC). Elles présentent des signes de « négligence gauche » (la partie gauche de notre corps fonctionnant avec l'hémisphère droit et vice-versa), c'est-à-dire qu'elles se comportent comme si la moitié gauche du monde n'existait plus. Par exemple, ces patients ne mangent pas ce qui se trouve dans la moitié gauche de l'assiette, se cognent dans les meubles situés à gauche, ne se rasent ou ne se maquillent pas la partie gauche du visage. Mais l'hémisphère gauche pourrait-il compenser la lésion de l'hémisphère droit ? C'est ce qu'a voulu savoir l'équipe de Dr Paolo Bartolomeo, chercheur de l'Institut du cerveau et de la moelle épinière. Ils viennent de publier leurs travaux publiés dans la revue Brain. »
Enfin, l'article du journal Le Temps – Atteint d’héminégligence, "je ne vois que la moitié de la télévision" – paru le 6 août 2018, propose le témoignage d'une personne atteinte de ce syndrome :
« "Lorsque je regarde la télévision, je ne vois que la moitié de l’écran. A table, je cherche sans cesse le dessert parce qu’ils ont l’habitude de le disposer à gauche du plateau. C’est mon voisin de chambre qui me le fait chaque fois remarquer! Et si je laisse tomber quelque chose de ce côté-là, je peux passer des heures à le chercher", énumère François, l’air profondément désolé. C’est à ces détails que l’homme devine que son champ de vision est largement diminué. Il ne s’en rend pas compte en temps réel. "C’est comme si tout ce qui se trouve à gauche n’avait jamais existé. Il n’en a pas conscience et cela ne lui manque donc pas", formule Radek Ptak, neuropsychologue aux Hôpitaux universitaires de Genève. »
Nous espérons que ces éléments vous aideront dans votre recherche. N'hésitez pas à nous recontacter pour tout complément d'information ou toute autre question.
Cordialement,
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