Vous visualisez une version traduite automatiquement de notre site. Certaines traductions peuvent contenir des erreurs et la version française du site fait foi. Nous vous remercions de votre indulgence et vous souhaitons une bonne visite.
La réponse a été mise à jour le 7 février 2025.
Bonjour,
Nous vous remercions d'avoir fait appel au service Interroge, voici le résultat de nos recherches :
L’article « Dépression de l'Afar » de l’Encyclopédie Universalis précise le nom de ce peuple :
« Vaste dépression située au sud de la mer Rouge en Érythrée et en Éthiopie et qui se poursuit au Kenya, en Tanzanie et au Mozambique. Ce nom est celui des nomades qui habitent cette région, les Afars, appelés Danakil par les Arabes et les Abyssins. »
L’entrée « Afar » de cette même encyclopédie, nous parle de cette population :
« Installés au nord de la ligne de chemin de fer Djibouti - Addis-Abeba, les Danakil ou Afar constituent à peu près 35 % de la population de la république de Djibouti. Mais la majorité d'entre eux sont installés en Éthiopie et en Érythrée. Ils sont, au total, quelques centaines de milliers. »
Le Dictionnaire historique afar (1288-1982) de Didier Morin explique que cette « population pastorale occupant globalement l’espace aride délimité, au nord, par la péninsule de Bòri sur la mer Rouge, l’escarpement éthiopien, à l’ouest, et le golfe de Tadjoura, au sud, les Afars, jusqu’à la période coloniale, ne sont connus que par raccroc. [C’est-à-dire par hasard] »
L’ouvrage Les Afars : de la préhistoire à la fin du XVe siècle d’Ali Coubba nous livre les informations suivantes :
« Les Afar – ou Adal pour employer un vocable qui restitue la place de ce peuple dans l’historiographie régionale – occupent dans la corne de l’Afrique une place importante, moins par leur poids démographique relativement faible que par leur position géostratégique. Avec une population comprise entre 1,5 et 2 millions d’habitants […]. L’ensemble de leur territoire dont la superficie est estimée à 150 000 km2, porte le nom emblématique de Triangle Afar en raison de sa forme géométrique approximative. […] C’est un territoire aride, traversé par un seul cours d’eau pérenne : le fleuve Awash. En l’absence des limites officiellement admises par tous les acteurs en présence, contentons-nous de dire que ce Triangle possède trois frontières naturelles : la mer Rouge à l’Est, le contrefort éthiopien à l’Ouest et le plateau de Harar au Sud-Ouest (Carte no 1). »
L’article L’Afrique du Nord-Est au XXe siècle de l'Atlas des peuples d’Afrique de Jean Sellier, nous fournit des informations sur la démographie du peuple Afar :
« L’Ethiopie compte 83 millions d’habitants […] [dont] les Afar (4%) sont également présents en Erythrée et à Djibouti. […]. La population érythréenne compte 4,8 millions de personnes […] dans le sud-est […] [dont] les Afar proprement dits (5%). La population de Djibouti compterait (il n’y a pas eu de recensement depuis 1996) 833 000 personnes […] [dont] les Afar [constituent] près de 30%. »
Enfin, concernant une carte de la Corne de l'Afrique en 1953, le site Old Maps Online vous permet de sélectionner la zone géographique et la date demandées (cliquez sur le bouton Explore maps) et vous affiche la carte souhaitée.
Nous avons par ailleurs trouvé une carte de la Corne de l’Afrique de 1959 en ligne – The Horn of Africa – sur le site de la Bibliothèque du Congrès.
Nous espérons que ces éléments vous aideront dans votre recherche. N'hésitez pas à nous recontacter pour tout complément d'information ou toute autre question.
Cordialement,
La Bibliothèque du Musée d'ethnographie de Genève
Pour www.interroge.ch
Le contenu de cette réponse pouvant devenir obsolète, nous attirons particulièrement votre attention sur sa date de publication.
