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La réponse a été mise à jour le 29 mars 2023.
Bonjour,
Nous vous remercions d'avoir fait appel au service Interroge, voici le résultat de nos recherches :
Marie-Eve Knoerle, adjointe scientifique et chargée de l'art public au Fonds municipal d’art contemporain de la Ville de Genève (FMAC), nous indique que cette œuvre a été produite à l'occasion de Geneva Lux (concours 2017-2018) mais elle est désormais dans la collection Mirabaud.
A propos de la collection Mirabaud, voici ce qu'indique le site L'Art à Genève sur la page Lionel Aeschlimann :
« Le Groupe Mirabaud soutient les artistes contemporains dans leur création, de par l’acquisition d’œuvres, mais également les galeries et autres lieux d’exposition fixes ou éphémères, dans une logique de partage. […] La banque a par exemple récemment publié une partie de sa collection sur un site internet dédié, acquis l’œuvre de l’artiste Emilie Ding "How High You Can Count" (vibrant hommage à la compositrice Pauline Oliveros, à l'origine du concept de "Deep Listening") afin d’illuminer la façade de son bâtiment donnant sur la plaine de Plainpalais […] »
Sur le site Mirabaud : collection d’art contemporain une page est dédiée à sa créatrice Emilie Ding.
Au sujet de l’œuvre How High Can You Count il est indiqué qu'elle « est constituée de tubes luminescents, et rend hommage à la compositrice Pauline Oliveros, fondatrice du concept de Deep Listening qui vise à différencier l’entendu de l’écouté, deux façons de traiter la même information sonore. »
Marie-Eve Knoerle du FMAC nous a également envoyé les explications de l'artiste telles qu’elles figurent dans son dossier de concours (2017) :
« Au cœur de l’hiver, “How High You Can Count” est une œuvre luminescente et énigmatique qui explore les caractéristiques architecturales et symboliques du bâtiment de la banque Mirabaud pour revêtir une dimension commémorative. L’œuvre suit le quadrillage régulier de la façade principale qui se divise en deux espaces distincts et symétriques. Elle utilise la dichotomie spatiale offerte par son environnement pour évoquer les deux marqueurs temporels de l’existence d’une personne que sont les jours de sa naissance et de sa mort. Chacune des ailes accueille ainsi 3 compositions représentant le jour, le mois et l’année de naissance pour l’aile gauche, et ceux de décès pour l’aile droite.
J’ai choisi pour illustrer mon propos, les marqueurs temporels de la vie de la compositrice américaine Pauline Oliveros, pionnière de la musique minimaliste décédée l’hiver dernier. Son œuvre sonore, ses recherches dans le champ du “Deep Listening” et son parcours singulier ont profondément marqué l’artiste que je suis. L’ensemble luminescent que vous pouvez observer sur l’image ci-jointe est la traduction lumineuse du 30 mai 1932 et du 24 novembre 2016, date de naissance et de décès de la compositrice. Cette œuvre matérialise aujourd’hui la vie de Pauline Oliveros. Elle peut également revêtir les marqueurs temporels d’une autre existence, après concertation, si cela faisait tout-à-coup sens.
Si cette œuvre est née de l’observation des caractéristiques architecturales du bâtiment de la banque Mirabaud, le potentiel symbolique de cette dernière est également à l’œuvre dans ce projet. Le terme de “banque” peut être utilisé métaphoriquement pour représenter une somme de données propres à chaque être humain, accumulées de sa naissance jusqu’au moment de sa mort : un capital de données existentielles singulières. C’est cela que ce "monument temporaire" au caractère énigmatique et poétique, monumental et luminescent se veut de célébrer. »
Vous trouverez en pièce jointe un fichier PDF qui vous explique entre autre le protocole et le déchiffrement des jours, des mois et des années.
Des informations sur cette œuvre figurent également dans le catalogue de l’exposition Geneva Lux : Festival de lumières 01.12.2017-14.01.2018 :
« How High You Can Count est une création monumentale constituée de tubes lumineux installés sur la façade d’un établissement bancaire genevois. Six compositions de segments colorés s’inscrivent dans les caractéristiques systématiques de l’architecture, révélant et amplifiant la structure de grille qui la sous-tend. […] Les six formes rythmées qui serpentent entre les fenêtres du bâtiment naissent d’un protocole qui, à la manière d’une code, traduit au format JJ/MM/AAAA les dates de naissance et de mort de l’une des figures les plus importantes de la musique d’avant-garde américaine. »
Figure également dans ce bref article une courte explication de la démarche artistique de Pauline Oliveros très active dans la Californie des années 60 et qui a inspiré Emilie Ding pour cette œuvre.
Vous trouverez également des informations sur le site Geneva Lux.
Enfin, si vous souhaitez en savoir plus sur les acquisitions de Mirabaud, le document La collection d'art contemporain Mirabaud pourra vous intéresser.
Nous espérons que ces éléments vous aideront dans votre recherche. N'hésitez pas à nous recontacter pour tout complément d'information ou toute autre question.
Cordialement,
La Bibliothèque d'art et d'archéologie
Pour www.interroge.ch