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La réponse a été mise à jour le 29 octobre 2025.
Bonjour,
Nous vous remercions d'avoir fait appel au service Interroge, voici le résultat de nos recherches :
Réalisé par l’association faîtière de la randonnée pédestre Suisse Rando, le site Randonnée en Suisse 2020, qui rend compte des résultats d’une enquête menée auprès de la population suisse par l’Office fédéral du sport (OFSPO) ainsi que d’une autre menée auprès de randonneurs, nous apprend ce qui suit sur la page Les chemins de randonnée :
« Plus de 65 000 kilomètres de chemins de randonnée bien entretenus permettent de découvrir les plus beaux paysages de Suisse – des zones de loisirs aux montagnes alpines.
Unique au monde, cette offre compte parmi les succès de l’association Suisse Rando accompagnée de ses 26 associations cantonales de tourisme pédestre et de plus de 1500 bénévoles à travers toute la Suisse. Depuis 1934, l’association s’engage à proposer des chemins de randonnée attrayants, sécurisés et balisés de manière uniforme en Suisse et dans la Principauté du Liechtenstein. Cette offre répond à un mandat de prestations de l’Office fédéral des routes (OFROU), basé sur la loi fédérale sur les chemins pour piétons et les chemins de randonnée pédestre. […] »
Le site de Suisse Rando devrait vous être grandement utile dans vos recherches. On apprend notamment ce qui suit, sur la page consacrée à l’Historique de l’association :
« [...] en 1933, Jakob Ess et Otto Binder, alors secrétaire de la Fondation Pro Juventute et de l’Association des Auberges de Jeunesse Suisses, créent une organisation, la Zürcherische Arbeitsgemeinschaft für Wanderwege. Son pendant au niveau national, la Fédération suisse de tourisme pédestre, suit en 1934. Le jour même de la fondation, on définit un balisage uniforme pour toute la Suisse: des panneaux jaunes sur lesquels se détache un texte écrit en noir.
Peu à peu, d’autres associations se créent dans les cantons. Elles planifient des itinéraires et s’occupent de la signalisation. [...]
Le goudronnage croissant des sentiers de randonnée entraîne un besoin accru de possibilités de se promener hors des routes et donne naissance à l’inscription dans la loi des chemins de randonnée pédestre. Depuis 1979, le domaine de la randonnée est en effet régi par la Constitution fédérale et, depuis 1985, par la loi fédérale sur les chemins pour piétons et les chemins de randonnée pédestre (LCPR). Cette loi, on la doit à l’initiative populaire "Développement des chemins et sentiers" qui, malgré l’opposition du Conseil fédéral, a été clairement acceptée par le peuple. La loi règle les principes à respecter en matière de planification, d’aménagement et d’entretien des réseaux de chemins pour piétons et de chemins de randonnée pédestre. »
Suisse Rando consacre également une page au Savoir, dont l'onglet Planification et construction des chemins de randonnée devrait vous intéresser, et plus particulièrement les pages suivantes Planification du réseau de chemins de randonnée pédestre qui répond à la question Comment le réseau est-il planifié ? comme suit :
« La loi fédérale sur les chemins pour piétons et les chemins de randonnée pédestre (LCPR) exige des cantons qu’ils établissent des plans des réseaux, existants ou en projet, de chemins pour piétons et de chemins de randonnée pédestre et qu’ils examinent périodiquement ces plans en les remaniant au besoin. »
Cette page donne accès au manuel Planification du réseau de chemins de randonnée pédestre, coédité avec l’OFROU en 2014, ainsi qu'à la page Construction de chemins de randonnée, qui donne accès à deux documents qui pourraient vous intéresser, le manuel Construction et entretien des chemins de randonnée pédestre, coédité avec l’OFROU en 2025, et le guide La conservation des voies de communication historiques, édité par l’OFROU, la Commission fédérale des monuments historiques (CFMH) et la Commission fédérale pour la protection de la nature et du paysage (CFNP) en 2008, et qui contient par ailleurs les informations suivantes :
« Voies de communication historiques : sur les traces du passé
Des chemins muletiers pavés, un très vieux pont… Si ces lieux pouvaient parler, ils auraient bien des choses à nous raconter. Suivre des tronçons historiques nous fait vivre une période de l’Histoire. Dans la mesure du possible, ces biens culturels suisses sont intégrés au réseau des chemins pédestres.
On appelle voie de communication historique toute liaison routière, tout chemin d’origine ancienne, attestés comme tels par des documents historiques ou reconnaissables à leur forme traditionnelle dans le territoire. Ces chemins sont inscrits dans un répertoire national, l’Inventaire fédéral des voies de communication historiques de la Suisse (IVS), qui contient des informations très riches sur le tracé de ces voies, leur histoire, leur état de conservation et leur importance. La loi fédérale sur les chemins pour piétons et les chemins de randonnée pédestre (LCPR) prévoit que, dans la mesure du possible, les chemins doivent inclure des tronçons de chemins historiques. Il est ainsi possible de revivre une partie importante de l’Histoire sur les chemins de randonnée, ce qui offre de la variété et permet aussi de préserver un bien culturel important. »
Nous vous recommandons également la lecture de l’article Les sentiers de randonnée suisses – uniques au monde, mais menacés, publié le 4 octobre 2025 sur Swissinfo à l’occasion des 40 ans de la LCPR, qui apporte de nombreux chiffres :
« […] 62% de ces parcours sont accessibles à toutes et tous. Ils sont indiqués par les célèbres panneaux jaunes. 36,5% concernent des sentiers de randonnée en montagne, balisés en blanc-rouge-blanc.
Le 1,5% restant représente les sentiers de randonnée alpine balisés en blanc-bleu-blanc. Les chemins de randonnée en montagne et ceux de randonnée alpine exigent des compétences particulières, telles qu’un pied sûr, l’absence de vertige et une bonne condition physique.
Le réseau est également divisé en itinéraires nationaux, régionaux et locaux : les itinéraires nationaux peuvent être parcourus en un mois ou par étapes, les itinéraires régionaux en deux à trois jours, tandis que les itinéraires locaux se prêtent bien à des randonnées d’une journée.
Environ 50 000 panneaux indicateurs sont installés dans tout le pays. Leur entretien coûte en moyenne 800 francs par kilomètre. Quelque 2000 bénévoles s’engagent à cette fin. […] »
Nous espérons que ces éléments vous aideront dans votre recherche. N'hésitez pas à nous recontacter pour tout complément d'information ou toute autre question.
Cordialement,
Les Bibliothèques municipales de la Ville de Genève
Pour www.interroge.ch
