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La réponse a été mise à jour le 12 mai 2025.
Bonjour,
Nous vous remercions d'avoir fait appel au service Interroge, voici le résultat de nos recherches :
Selon la liste indicative élargie des ensembles maintenus dans la commune de Genève, au sens des articles 89 à 93 de la LCI (L 5 05 du 14 avril 1988) établie par le Service de l'inventaire des monuments d’art et d’histoire du Canton de Genève, nous pouvons lire dans le tableau d'inventaire que le numéro 4 de la rue John-Rehfous a été construit en 1934 par Paul Perrin & Fils. Nous trouvons une fiche d'information sur Paul Henri Jules Perrin sur le site de la Bibliothèque de Genève (BGE) qui indique :
« Architecte installé à Genève en 1918. Auteur de la salle de l'Alhambra et de la rénovation de l'ancien Royal Biograph, devenu Caméo. Son fils, avec lequel il travaille dès 1928, est également architecte. »
Le troisième tome de l'ouvrage Urbanisme et architecture à Carouge indique que :
« Paul Henri Jules Perrin (père) est né en 1876 dans le canton de Neuchâtel, sans doute à Noiraigue. […] Paul Perrin père quitta Genève ou décéda en 1940 ou 1941, étant encore cité dans l’Annuaire genevois de 1940, mais absent dans celui de 1942. ». Quant à : « Paul Henri Jules Oscar (fils), il est né le 10 août 1900, originaire de Noiraigue, et décédé le 5 septembre 1982 (Chêne-Bourgeries). »
Au sujet de l'Alhambra, l’article L’Alhambra reçoit son livre pour ses 100 ans paru dans la revue Bilan le 17 janvier 2022 ajoute : « Il s’agissait là du plus important cinéma local de l’époque, inauguré en 1920. Il développait des ambitions, traduites par l’architecte Paul Henri Jules Perrin (1876-1970), dit Perrin Père. ». Il semble que Perrin père soit décédé en 1970, comme le confirme également le Kunstführer durch die Schweiz : « Perrin, Paul (père) (1876- 1970), arch. [architecte], entrep. [entepreneur] ».
D’après l'ouvrage de Catherine Courtiau XXe : un siècle d’architecture à Genève : promenades, le bâtiment qui vous intéresse fait partie d’un projet plus vaste appelé square Henri-Mussard réalisé par plusieurs architectes dont Paul Perrin & Fils : « La réalisation de ce nouveau projet débute en 1922 et se termine au début des années 1940. Au début, les immeubles adoptent un genre Heimatstil mâtiné d’influences françaises. Après 1930, ils prennent un tour nettement moderniste, sans rompre pour autant l’unité de l’ensemble. ». Cet ouvrage cite Paul Perrin père et fils comme architectes des bâtiments 2-4, 3 rue John-Rehfous. Nous y lisons encore en rapport au même projet qu' : « En 1917, Paul Perrin père redessine les plans. »
La page de l'Inventaire fédéral des sites construits d'importance nationale à protéger (ISOS) de l'Office fédéral de la culture (OFC) ajoute des informations au sujet du Square Henri-Mussard qui pourraient vous intéresser :
« Situé à la jonction des Eaux-Vives et de Malagnou, le square Henri-Mussard est implanté sur un terrain se développant en pente douce vers le nord. Il est constitué de cinq entités implantées tantôt à front tantôt en retrait de rue ; dans ce deuxième cas, elles sont précédées d’espaces verts, dont un petit mail de marronniers entouré de places de stationnement. Le bâti résulte d’une planification de 1914, adaptée sur près de quarante ans en raison d’interruptions liées aux deux guerres mondiales. Alors que leurs gabarits sont homogènes, variant principalement entre six et huit niveaux, les entités présentent toutes un plan distinct, allant de l’îlot fermé au plan en H en passant par la typologie de la barre serpentine. Les plans des deux entités bâties au sud répondent à la présence d’une maison de 1833 (44.1) au cœur d’un espace vert et qui accueille actuellement une crèche. Leur réalisation en étapes successives justifie des modes de construction et des langages architecturaux variés : l’ossature en béton concurrence la maçonnerie traditionnelle et le Heimatstil côtoie l’architecture moderne.
Qualités spatiales
Certaines qualités spatiales justifiées par la parfaite adaptation du bâti au terrain en légère pente et par des espaces-rues bien définis par des doubles fronts bâtis implantés tantôt à front tantôt en retrait de rue et aérés par endroits par des espaces verts ; mise en scène des carrefours par des immeubles à pan coupé ou avec tour d’angle arrondie ou polygonale, souvent surmontée d’un toit pyramidal ou d’un dôme.
Qualités historico-architecturales
Hautes qualités historico-architecturales justifiées par les immeubles résultant d’une planification d’ensemble de 1914 ; déclinaison de styles et de modes de construction ; bâtiment du début des années 1950 à l’angle sud-est constituant notamment un des premiers locatifs entièrement en préfabrication.
Signification
Signification importante de cet ensemble pour son rôle charnière à la jonction du quartier des Eaux-Vives et de celui de Florissant-Malagnou ; témoin d’une des plus grandes planifications d’ensemble aux Eaux-Vives. »
Nous espérons que ces éléments vous aideront dans votre recherche. N'hésitez pas à nous recontacter pour tout complément d'information ou toute autre question.
Cordialement,
La Bibliothèque d'art et d'archéologie
Pour www.interroge.ch