L’ordre des choses: carte blanche à Wim Delvoye

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Après Jakob Lena Knebl ("Marcher sur l'eau") travaillant sur les frontières entre objets usuels et objets esthétiques, Jean-Hubert Martin ("Pas besoin d’un dessin") questionnant la pratique de la collection, puis Ugo Rondinone ("When the Sun Goes Down and the Moon Goes Up") explorant l’idée de transfiguration, les chocs visuels et conceptuels de Wim Delvoye semblent reprendre l’ensemble de ces problématiques.

Entre références locales et repères universels de l’histoire de l’art, l’artiste se donne les moyens de brouiller les frontières qui limitent notre appréhension des choses.

Vandalisme élégant et détournements

Pas de parcours imposé ici. Le public est libre de s’immerger dans ce foisonnement joyeux et ludique d’objets, de références et d’interventions proposé par l’artiste au nom de ce qu’il appelle lui-même un "vandalisme élégant".

Artiste passionné par les choses et les artefacts, que ces derniers soient des œuvres reconnues ou de simples objets, avec cette exposition, Wim Delvoye fait dialoguer des pièces issues de la collection du musée avec ses propres œuvres.

L’artiste affectionne les détournements de logique. Dérober un objet à son contexte d’origine et le transplanter de façon quasi magique dans un autre domaine de réalité. Tout est renversé, détourné, mis sens dessus dessous: les pratiques muséales, nos hiérarchies méthodiques et esthétiques, nos habitudes visuelles.

Informations pratiques

• Inauguration officielle publique: 25 janvier à 18h
• Horaires: mardi-dimanche 11h-18h | jeudis 12h à 21h
• Prix libre