Créé au XVe siècle, le cimetière de Plainpalais est le plus ancien de Genève. Aussi appelé «Panthéon genevois», il témoigne de l’histoire de Genève.
Journée d'étude exceptionnelle sur le Cimetière des Rois le vendredi 1er novembre 2024 au Palais Eynard, sur inscription. Plus d'informations
Qui a le droit d’y être inhumé?
Le cimetière de Plainpalais ou cimetière des Rois est couramment appelé «Panthéon genevois». En effet, n’y sont inhumées que les personnalités marquantes ayant contribué au rayonnement de Genève, ainsi que les magistrats.
La concession doit faire l'objet d'une demande adressée au Conseil administratif, qui fixe les conditions auxquelles l’inhumation est accordée.
Un «Panthéon genevois»
Situé au cœur de la ville, le cimetière de Plainpalais est le témoin de l’histoire de Genève. La plupart des personnalités qui ont joué un rôle important dans la cité reposent ici, ainsi que certains étrangers de marque.
La tombe de Jean Calvin est probablement l’une des plus célèbres du cimetière. D’autres personnalités côtoient le Réformateur:
- Sophie Dostoïevski, fille de l’illustre écrivain;
- l’écrivain d’origine argentine Luis Borges;
- Grisélidis Réal, écrivaine, peintre, figure célèbre de la défense des prostituées;
- François Simon, comédien et fils de Michel Simon;
- le célèbre musicien et pédagogue Emile Jaques-Dalcroze;
- des personnages politiques importants pour Genève comme Léon Nicole, James Fazy et Adrien Lachenal.
La liste n'est pas exhaustive: pas moins de 350 tombes reposent au sein de cet îlot de verdure et de calme qu’est le cimetière des Rois. Vous trouvez l'emplacement exact de certaines des tombes mentionnées dans le
Petite histoire du cimetière de Plainpalais
Le cimetière de Plainpalais est le plus ancien cimetière de Genève. S'il est aujourd’hui considéré comme le Panthéon local, il n’en a pas toujours été ainsi. Lorsqu’il est créé, en 1482, il est destiné à accueillir les corps des pestiféré-e-s décédé-e-s en grand nombre lors d'une épidémie. C’est pourquoi le cimetière de Plainpalais est alors bâti autour de l'Hôpital des Pestiférés. Son rôle a bien changé depuis.
En 1536, après la Réforme, la plupart des cimetières qui entouraient les églises paroissiales furent fermés. Le cimetière de Plainpalais, qui se situait alors en dehors des murs de la cité, resta le seul en usage pour toute la ville.
Depuis 1956, un centre funéraire doté d’une chapelle et de chambres mortuaires permet la célébration d'obsèques.
Actuellement, le cimetière couvre une superficie de 28'000m2.
A télécharger
Article modifié le 11.10.2024 à 14:31