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La réponse a été mise à jour le 21 juillet 2023.
Bonjour,
Nous vous remercions d'avoir fait appel au service Interroge, voici le résultat de nos recherches :
Bernard Lescaze a publié en 1991, dans la Revue du vieux Genève, l'article Escalade et coutumes de table, de quand date la marmite en chocolat ? Il a pu, en recourant aux réclames des journaux, indiquer les premières mentions d’une marmite en chocolat. Ces réclames font mention de pétards :
« C’est le 8 décembre 1882, dans le Journal de Genève, qu’on découvre une publicité du confiseur Finaz, installé dès 1835 à la Grand’Rue, pour des marmites en nougat et en chocolat "de forme et de dimension de celle de la Mère Royaume d’après un dessin de l’époque" […]. En 1884, la Tribune de Genève pour la première fois, insère une annonce pour des marmites en chocolat : "Pour banquets d’Escalade, marmites en nougat. Forme et dimension de celle de la Mère Royaume, moulée d’après un dessin de l’époque. Pétard de la Porte Neuve avec explosion, surprise en nougat, Finaz Confiseur, Grand’Rue 6". »
On ignore cependant la forme de ce « pétard de la Porte Neuve », mais rien n’empêche de penser qu’il différait des papillotes d’aujourd’hui.
Cinquante-quatre ans plus tard, la tradition est fermement établie, comme on peut le lire dans un article que le Journal de Genève du 11 décembre 1936 consacre au repas traditionnel de l’Escalade dans les familles genevoises : « Au milieu de la table trône la fameuse marmite de chocolat ou de nougat blond, entourée de "tirants" ou papillotes à pétards. »
La Tribune de Genève de 1884 parle de « Pétards de la Porte Neuve avec explosion ». Ils font probablement référence à un événement essentiel de la tentative d’assaut menée contre Genève par les troupes du duc de Savoie.
Charles Borgeaud, dans son Récit de l'Escalade de 1602 — disponible en ligne sur la plateforme e-Rara — relate cet épisode ainsi :
« Brunaulieu a donné l’ordre de s’emparer de la Porte Neuve qui doit livrer la ville à d’Albigny. Le corps de garde, trop faible pour résister, prend la fuite, se repliant sur l’Hotel de Ville, après avoir lâché quelques coups de mousquet. Mais Isaac Mercier, resté à l’étage, a pu trancher la corde qui retenait la herse de fer au-dessus du passage et la lourde masse a du même coup empêché le pétardier de Brunaulieu de mettre le feu à son pétard et barré la route. Avant qu’on ait pu la rouvrir, une contre-attaque genevoise a dégagé la Porte Neuve. »
Nous espérons que ces éléments vous aideront dans votre recherche. N'hésitez pas à nous recontacter pour tout complément d'information ou toute autre question.
Cordialement,
La Bibliothèque de Genève
Pour www.interroge.ch