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La réponse a été mise à jour le 15 mars 2024.
Bonjour,
Nous vous remercions d'avoir fait appel au service Interroge, voici le résultat de nos recherches :
L'article Le Bureau central de bienfaisance a distribué près de cinq millions en une année, publié dans le Journal de Genève du 6 décembre 1969, nous apprend ceci :
« [...] le Bureau central de bienfaisance [BCB] se propose de construire, au chemin du Pré-du-Couvent, à la Gradelle, [...] une maison d'accueil, d'une capacité de quatre-vingt-quatre lits, destinés à des personnes moyennement et même très sérieusement handicapées sur le plan physique. [...] Témoignage de gratitude envers une famille qui a fait beaucoup pour le développement des activités du Bureau central de bienfaisance, cette réalisation portera le nom de Foyer Eynard-Fatio. »
L'article 1867 : On parlait encore de bienfaisance à Genève, paru le 22 septembre 2017 dans la Tribune de Genève, précise ce qui suit :
« Ce mois de septembre 2017, le Bureau central d'aide sociale (BCAS), dont les locaux voisinent avec la cathédrale Saint-Pierre, fête ses 150 ans d'existence. Cette institution privée très dynamique – "Aux côtés de la population genevoise depuis 1867", comme l'indique son slogan – s'appelait d'abord Bureau central d'assistance, puis, dès 1869, Bureau central de bienfaisance (BCB). »
Sur le site du Centre d'iconographie de la Bibliothèque de Genève (BGE), voici ce que nous pouvons lire sur la fiche consacrée au Bureau central d'aide sociale :
« Créé dans le but de prévenir la misère et de "supprimer les abus de la mendicité". Son premier directeur fut le banquier Edouard Fatio auquel succède le colonel Aloïs Rilliet en 1875. En 1907, il achète une ferme pour créer la "colonie de Borire" à Gimel et, en 1910, il intègre l'infirmerie Butini, déplacée en 1964 à la Gradelle (Chêne-Bougeries). En 1974 est inauguré le foyer Eynard-Fatio à la Gradelle. »
Ces informations sont tirées de l'ouvrage Bureau central d'aide sociale, pionnier depuis 150 ans : 1867-2017, de la bienfaisance à l'action sociale par Floriane Hélène Maarsen et disponible en ligne sur le site du BCAS.
À la page 108, une note de bas de page apporte encore les précisions suivantes au sujet du nom de ce foyer :
« Nommé ainsi "par gratitude à une famille [Fatio] qui a fait beaucoup pour le développement des activités du Bureau" et en souvenir de Madame Eynard-Lullin. Celle-ci a fondé l’Établissement de Colovrex pour femmes et enfants convalescents en 1857, légué au BCB en 1937, et dont l’exploitation cessa en 1961 suite aux aménagements de la route Suisse ainsi que de l’aéroport de Cointrin. Guillaume Fatio a été le président tant du comité de l’Infirmerie du Prieuré que de celui de la Maison de Colovrex. »
Ce document contient peu d'information au sujet de Madame Eynard-Lullin, il en contient plus sur Edouard et Guillaume Fatio. À la page 17 vous trouverez des informations au sujet d'Edouard et également son portrait :
« Deux personnages ont fortement marqué la première période de l’histoire du BCB, car ils ont été à ses commandes de façon quasi concomitante, formant un binôme durant quelque trois décennies : Edouard Fatio (1836-1908) et Aloys Rilliet (1823-1905). Edouard Fatio, issu d’une famille patricienne très engagée dans la vie genevoise, prend la direction du Bureau courant 1867. Il laissera la place à son ami le Colonel Aloys Rilliet en 1875, alors qu’il reprend la présidence du Comité laissée vacante par le décès d’Eugène de Morsier. Ainsi, après huit années d’existence du BCB, Édouard Fatio 38 ans, et Aloys Rilliet, l’ancien officier qui s’était distingué lors de la Guerre de 1870-1871, 52 ans, forment une dyade qui poursuivra les objectifs que l’association s’était fixés, en lui imprimant les modalités permettant de les atteindre. Ensemble, quelque trois décennies durant, ils vont certes organiser l’aide aux indigents autour de l’axe de la répression de la mendicité, mais ce faisant ils analyseront leurs actions, s’appuyant sur des statistiques étonnamment précises, analyses dont découleront des développements sur les causes de l’indigence et sur les moyens d’y remédier. C’est en 1903 que leurs activités au Bureau cesseront : Aloys Rilliet prend sa retraite à l’âge de 80 ans ; Edouard Fatio, 67 ans, donne sa démission en raison de sa santé. Le premier décèdera fin 1905, le second fin 1908. ». Sa nécrologie est parue le 1ᵉʳ décembre 1908 dans le Journal de Genève.
Guillaume, fils d'Edouard (une généalogie est disponible sur le site Geneanet), est quant à lui président en 1905, 1908, 1910, 1913, 1923, 1931, 1932. Son portrait figure à la page 59. Le 5 juin 1958, le Journal de Genève publie sa nécrologie suite à son décès.
Le Journal de Genève relate, dans son édition du 14 juin 1974, l'inauguration du Foyer Eynard-Fatio, le jeudi 13 juin 1974.
Nous espérons que ces éléments vous aideront dans votre recherche. N'hésitez pas à nous recontacter pour tout complément d'information ou toute autre question.
Cordialement,
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