Vous visualisez une version traduite automatiquement de notre site. Certaines traductions peuvent contenir des erreurs et la version française du site fait foi. Nous vous remercions de votre indulgence et vous souhaitons une bonne visite.
Interroge a répondu à la question "En 2001, était-il techniquement possible d'appeler avec un téléphone portable ordinaire de l'époque depuis un avion volant à 10'000 m d'altitude ?"
La réponse a été mise à jour le 18 juin 2021.
Bonjour,
Nous vous remercions d'avoir fait appel au service Interroge, voici le résultat de nos recherches :
L'article A 10 000 mètres d’altitude, la dernière frontière du wi-fi, paru le 19 juillet 2015 dans le journal Le Temps, nous apprenait ceci :
« Téléphoner à 10 000 mètres d’altitude et accéder à Internet ? Un petit tour dans les archives du Temps montre que cette idée n’est de loin pas nouvelle. En été 2004, certaines compagnies commençaient à équiper leurs avions d’antennes. Deux ans plus tard, les tests devaient être terminés et tous les passagers auraient dû en profiter.
Evidemment, rien ne s’est passé ainsi. Il a fallu plus de dix ans pour que le wi-fi soit installé dans les cabines. Comme d’autres innovations technologiques, ce service a été surévalué au début, puis oublié alors même qu’il se développait lentement. »
En effet, dans le magazine Micro Hebdo du 21 février 2013 nous lisions dans un article intitulé Transport aérien, les bonnes surprises qui vous attendent :
« Le téléphone mobile et Internet s'invitent dans les long-courriers. Mais le cinéma, la télévision, la musique et les jeux ne sont pas en reste. Grâce à la généralisation des réseaux sans fil, les compagnies modernisent tous leurs systèmes de contenus embarqués.
« Allô, je suis dans l'avion, on est à 10 000 m d'altitude..." Gageons que ce genre de petite phrase va vite se banaliser. Plus d'une dizaine de compagnies aériennes autorisent déjà des voyageurs à utiliser leur mobile à bord de long-courriers. [...]
Emirates a été la première, dès 2008, à équiper sa flotte de réseaux mobiles, suivie par British Airways, Qatar Airlines ou encore Singapore Airlines. Chez Air France-KLM, les premiers tests grandeur nature vont débuter en mars. Pourquoi ne pas l'avoir proposé avant ? Tout d'abord parce qu'il a fallu obtenir des autorisations auprès des autorités aériennes. Et cela prend du temps. La Commission européenne a donné son feu vert dès 2008. Mais les discussions sont toujours en cours aux États-Unis. Autre raison: les compagnies et les fabricants d'avions ont dû apporter des modifications à la technologie GSM - celle qui permet de téléphoner et d'envoyer des SMS - pour qu'elle puisse être intégrée à bord, sans causer d'interférences avec les autres équipements électroniques. Notamment ceux du poste de pilotage. »
En complément d'information la commission européenne de Bruxelles a émis en 2013 le communiqué de presse suivant : Surfer dans les airs : la commission autorise les compagnies aériennes à offrir des services à haut débit 3G et 4G à bord des avions.
Nos recherches indiquent que cette technologie a commencé à vouloir être concrétisée dès la première moitié des années 2000 mais que les problèmes juridiques, de coûts pour les passagers, mais également techniques n'ont pas permis aux compagnies de la mettre en place à ce moment-là. Et il faut préciser qu'elle concernait même des altitudes bien moins élevées que celles que vous évoquez dans votre question.
Toutefois, un article publié le 14 septembre 2001 After the attacks : communications ; new perspective on the issue of cell phone Use in planes sur le site du New York Times indiquait ceci :
« According to industry experts, it is possible to use cell phones with varying success during the ascent and descent of commercial airline flights, although the difficulty of maintaining a signal appears to increase as planes gain altitude. Some older phones, which have stronger transmitters and operate on analog networks, can be used at a maximum altitude of 10 miles, while phones on newer digital systems can work at altitudes of 5 to 6 miles. »
Ce qui pourrait se traduire ainsi : Selon les experts de l’industrie mobile, il est possible d’utiliser un téléphone portable de manière plus ou moins efficace durant l’ascension et la descente de l’avion bien qu’il devienne difficile de maintenir un contact lorsque l’avion gagne de l’altitude. Certains vieux téléphones portables équipés de puissants émetteurs et qui fonctionnent sur des réseaux analogiques peuvent être utilisés à un maximum de 10 miles, soit environ 16’000 mètres, alors que les téléphones sur les nouveaux systèmes digitaux peuvent fonctionner à des altitudes allant de 8’000 et 9’500 mètres.
Nous n'avons trouvé aucune information confirmant ce qu'indique le New York Times. Mais d'après cet article, il semble que des téléphones spéciaux et très puissants pouvaient être utilisés, mais ces équipements ne devaient certainement pas être accessibles au commun des mortels. En effet, la plupart des gens avaient de simples téléphones portables, comme vous l'indiquez dans votre question, et ne recevaient plus de signal dû à l'éloignement des antennes au sol dès que l'avion approchait les 10'000 mètres d'altitude, et bien avant encore.
Nous espérons que ces éléments vous aideront dans votre recherche. N'hésitez pas à nous recontacter pour tout complément d'information ou toute autre question.
Cordialement,
www.interroge.ch
Service de référence en ligne des bibliothèques de la Ville de Genève