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La réponse a été mise à jour le 11 septembre 2023.
Bonjour,
Nous vous remercions d'avoir fait appel au service Interroge, voici le résultat de nos recherches :
Actuellement, le recours à l’intelligence artificielle dans le cadre académique fait polémique. L’accès à ce nouvel outil étant récent, les acteurs du monde académique sont encore en pleine réflexion sur l’opportunité et la manière de l’utiliser. Il est à noter que le gros des discussions se concentre sur la production de contenu par l’intelligence artificielle et moins sur l’édition d’un contenu produit par un étudiant.
L'article L'utilisation de ChatGPT admise mais encadrée à l'Université de Neuchâtel, publié le 22 mai 2023 sur RTSinfo, indique que « si certaines universités à l'étranger ont interdit ChatGPT, ce générateur de texte est toléré en Suisse. L'Université de Neuchâtel (UniNE) a même publié des conseils pour bien l'utiliser, ainsi que quelques mises en garde. »
Sur le site de l'UniNE on trouve une FAQ « sur l’intelligence artificielle et son impact sur l’enseignement/apprentissage ». À la question « Faut-il interdire l'utilisation de ChatGPT dans les hautes écoles », l'UniNE écrit ceci :
« L’interdiction de ChatGPT et de l’IA dans les universités serait problématique pour plusieurs raisons. Trois arguments principaux nous aident à comprendre que cette interdiction est peu réaliste :
Il est actuellement presque impossible de détecter si un texte a été généré grâce à ChatGPT. [...]
Même si ChatGPT et l’IA étaient interdits à l’université, ces outils continueraient à exister en dehors des murs de l’institution et il semble peu réaliste de les interdire entièrement. Interdire ChatGPT et d’autres outils basés sur l’IA pourrait créer un désavantage pour nos étudiant-es, car on ne les aiderait pas à comprendre ce qu’est l’IA et comment l’utiliser pour améliorer leur apprentissage et leur travail ;
De nombreuses nouvelles technologies ont été reçues initialement avec beaucoup de scepticisme (par ex. les machines à calculer, les correcteurs orthographiques et grammaticaux, les moteurs de recherche sur Internet, Wikipédia, les traducteurs automatiques, etc.), mais une fois qu’ils sont acceptés par le plus grand nombre, ils deviennent des outils indispensables et aident à produire un travail de meilleure qualité.
*NOTE : Le texte suivant du Guide sur le plagiat à l’UniNE ainsi que le Règlement en matière de respect de l’intégrité scientifique pourront être modifié pour inclure l’AI : "Le plagiat est une fraude visant à s’approprier un travail qu’on n’a, en tout ou en partie, pas accompli soi-même. Le plagiat peut se définir ainsi : dans un travail écrit, reprendre la création d’une tierce personne et la faire passer pour sienne, en ne mentionnant pas (ou pas correctement) ses sources." »
Le numéro du 2 mars 2023 du magazine Dimensions de l’EPFL est consacré à l’intelligence artificielle « Intelligence artificielle, amie ou ennemie ?. Dans l’article Les outils évoluent, la formation aussi, on peut lire « qu’aucune interdiction n’est à l’ordre du jour » à l’EPFL : « Alors que certains bannissent ChatGPT des salles de classe, d’autres, notamment à l’EPFL, y voient l’occasion de se poser des questions sur les apports d’outils numériques toujours plus performants. [...] Parmi les enseignants convaincus par ChatGPT, Martin Grandjean, spécialiste en humanités digitales à l’EPFL, estime lui aussi que le logiciel devrait rejoindre la boîte à outils de la recherche et de l’enseignement "pour que ces technologies soient comprises, critiquées et pourquoi pas utilisées dans des contextes spécifiques". »
L'Université de Genève a également pris position sur le sujet - Usage des intelligences artificielles génératives à l’UNIGE :
« Nous sommes aujourd’hui face à une nouvelle technologie qui vient compléter une palette d’outils dont l’autorisation d’usage dans le cadre des études doit être en adéquation avec les objectifs et les compétences visées.
La réalisation de travaux académiques (devoirs, essais, rapports, etc.) et l’évaluation des apprentissages (examens, contrôles continus, mémoires, etc.) doivent être accompagnées de consignes claires quant à la possibilité pour les étudiant-es de recourir aux outils d’IA génératifs. Leur utilisation doit être encadrée. [...]
Il revient aux facultés, centres et instituts de poser les conditions cadre de l’utilisation de ces outils et aux enseignant-es d’apporter des consignes claires dans le cadre des activités pédagogiques et évaluations qu’ils et elles proposent.
Une totale transparence quant à l’utilisation des outils d’IA dans les travaux académiques est formellement attendue à travers un usage approprié des règles de citation. Celles-ci peuvent être accompagnées d’une description de la méthodologie employée pour réaliser le travail avec l’appui de l’outil d’IA. »
Le 16 mai 2023, un étudiant de l’UNIGE, qui a utilisé ChatGPT pour rédiger sa thèse de bachelor, a publié l'article suivant ChatGPT pour la recherche académique sur le site de la Communauté d'intérêts pour l'enseignement en ligne (CIEL) qui pourrait vous intéresser.
Nous espérons que ces éléments vous aideront dans votre recherche. N'hésitez pas à nous recontacter pour tout complément d'information ou toute autre question.
Cordialement,
Les Bibliothèques municipales de la Ville de Genève
Pour www.interroge.ch