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La réponse a été mise à jour le 1 mars 2024.
Bonjour,
Nous vous remercions d'avoir fait appel au service Interroge, voici le résultat de nos recherches :
Waldemar Deonna, dans son article Les arts à Genève : des origines à la fin du XVIIIe siècle, paru en 1942 dans le bulletin du Musée d'art et d'histoire Genava, et accessible en ligne, nous apprend dans le chapitre consacré aux armoiries ceci au sujet de cette devise :
« La devise est d'abord Post tenebras spero lucem. Ce verset de Job XVII, 12, est très usité. Marot le cite dans une ballade (1514) et plusieurs personnages l'ont comme devise. Il semble cependant que ce texte ait été emprunté moins à Job qu'aux livres d'Heures qui le répètent fréquemment. On le lit deux fois à la fin d'une édition de Maurice de Sully, Exposition des Evangiles en français, faite par un imprimeur lyonnais en 1500, sans doute pour un libraire de Genève. La devise apparaît sur un sceau genevois de 1530. Les monnaies la portent depuis 1535. A partir de 1542, on adopte la formule définitive, orgueilleuse et quelque peu présomptueuse: Post Tenebras Lux. Une clef de voûte, sculptée au XVIIe siècle au portique de l'Hôtel de Ville réunit les deux variantes : "Post tenebras spero lucem, Job, C. 17,12. Orietur in tenebris lux tua. Esa. C. 38, 10" et Post tenebras lux. »
Nous trouvons des détails supplémentaires sur cette citation dans l’Armorial genevois de Jean-Daniel Blavignac, également numérisé. L’auteur écrit ceci :
« Cette devise est tirée du dix-septième chapitre du livre de Job, dont le verset douzième se termine dans la Vulgate par les mots, POST TENEBRAS SPERO LUCEM, "Après les ténèbres j'espère la lumière", ou mieux, suivant le sens du passage complet, "Après la calamité j’espère le bonheur". Cette parole, très-naturelle dans la bouche de Job, fut, à l'époque de la Réformation, interprétée comme un désir de changement de religion de la part de nos pères. […]
Le 4 décembre 1535, le Conseil ordonna que la devise : Post tenebras spero lucem, serait placée sur les monnaies, et, jusqu'en 1553, l'on fit usage des sceaux où elle se trouvait. »
Une note du document précise que « Le mot spero fut bâtonné [barré] plus tard sur le registre original. »
Sur le site Numista, nous trouvons un exemple de ces premières pièces genevoises portant l’inscription « POST · TENEBRAS · LVX · G · »
Nous vous recommandons une lecture plus approfondie de ces deux articles qui vous fourniront de nombreuses informations supplémentaires sur l’usage de cette devise à partir du XVIe siècle sur les bâtiments, les armoiries, les monnaies, etc. par les autorités genevoises.
Nous espérons que ces éléments vous aideront dans votre recherche. N'hésitez pas à nous recontacter pour tout complément d'information ou toute autre question.
Cordialement,
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Service de référence en ligne des bibliothèques de la Ville de Genève