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La réponse a été mise à jour le 19 juillet 2023.
Bonjour,
Nous vous remercions d'avoir fait appel au service Interroge, voici le résultat de nos recherches :
Sachez que la plupart des sites internet ci-dessous pourront être consultés également en anglais, en sélectionnant la langue de votre choix.
S'agissant de la réglementation sur le dopage, il existe l'Agence mondiale antidopage (AMA) (en anglais) qui décrit clairement ce qu'elle fait sur son site internet.
Le Code mondial antidopage [le Code] mentionné dans la page ci-dessus évoque la question de la testostérone dans l'article 7 consacré à la gestion des résultats au point 7.4 Examen des résultats atypiques :
« Comme le prévoit le Standard international pour les laboratoires, dans certaines circonstances, les laboratoires ont instruction de déclarer la présence de substances interdites qui peuvent être produites de façon endogène, ou sont identifiées par l’AMA, comme étant des résultats atypiques nécessitant un examen plus poussé. [...]
[Commentaire sur l’article 7.4 :
L’ "examen requis" décrit dans le présent article dépend de la situation. Si, par exemple, il a été déterminé au préalable qu’un sportif présente un ratio testostérone/épitestostérone naturellement élevé, la confirmation qu’un résultat atypique est cohérent avec ce ratio antérieur constitue une enquête suffisante.] »
En fin de document, dans l'annexe 1, on trouve la définition suivante pour l'expression « Résultat atypique » :
« Résultat atypique : Rapport d’un laboratoire accrédité ou approuvé par l’AMA pour lequel une investigation supplémentaire est requise par le Standard international pour les laboratoires ou les documents techniques connexes avant qu’un résultat d’analyse anormal ne puisse être établi. »
S'agissant des Jeux Olympiques, on peut prendre connaissance de sa page Lutte contre le dopage :
Comme vous pouvez le lire, ces cadres réglementaires internationaux et du CIO sont complétés par d'autres documents. Avant de les évoquer, vous pouvez consulter les quelques éléments historiques parus dans l'article Quels critères pour les catégories féminines dans le sport d’élite ?, paru le 1er août 2019 dans le journal Le Temps et permettant de comprendre leur genèse. Cet article est uniquement disponible en français, mais l'article du 7 mai 2019 IAAF publishes briefing notes and Q&A on Female Eligibility Regulations, paru sur le site World Athletics, vous apportera également des informations pouvant vous être utiles.
C'est la Fédération internationale d’athlétisme (IAAF) qui a la première institué un règlement de cette nature. Nous retrouvons cette information dans l'article IAAF to introduce eligibility rules for females with hyperandrogenism, paru le 12 avril 2011 sur le site de l'IAAF World Athletics : « The IAAF today became the first international sports federation to approve the adoption of new rules and regulations governing the eligibility of females with hyperandrogenism to compete in women’s competition. ». Nous n'avons pas pu trouver en ligne le règlement original de 2009, mais la nouvelle version de 2019 Eligibility regulations for the female classification (athletes with differences of sex development) est disponible.
À ce sujet, l'article Des athlètes poussées à surjouer la féminité, paru le 20 mai 2019 sur le site Swissinfo, revient sur l'exemple de Caster Semenya.
L'article Caster Semenya privée des Mondiaux d’athlétisme de Doha, paru le 31 juillet 2019 dans le journal Le Temps, évoque la décision du Tribunal fédéral au sujet de cette athlète, dont vous pouvez lire le communiqué de presse en anglais du 30 juillet 2019 Press Release of the Swiss Federal Supreme Court. L'article en anglais paru le même jour sur le site Swissinfo pourra vous intéresser Semenya out of World Championships after Swiss court reverses reprieve.
L'article en anglais Why Swiss judges ruled on the Caster Semenya case, paru le 4 juin 2019 sur le site Swissinfo, présente également les suites possibles de cette affaire.
S'agissant des Jeux Olympiques (JO), on trouve l'article Le CIO aborde la problématique de l'admissibilité des athlètes souffrant d'hyperandrogénisme paru sur le site du CIO et qui indique ceci :
« La commission exécutive (CE) du Comité International Olympique (CIO) a confirmé aujourd'hui la nécessité d'établir des règles claires afin de déterminer l'admissibilité aux compétitions féminines d'athlètes souffrant hyperandrogénisme, à compter des Jeux Olympiques de 2012 à Londres. »
Vous pouvez consulter ce règlement du CIO en anglais IOC Regulations on Female Hyperandrogenism. D'après nos recherches, il ne semblait pas exister de règlement pour les JO 2020.
Concernant votre question sur des exemples de femmes ayant été touchées par ces réglementations, on peut lire ceci dans l'article Les hyperandrogènes, ces femmes « trop masculines », paru le 5 mai 2019 dans le journal Le Temps :
« C’est en 2009 que le monde découvre le cas de Caster Semenya. Cette Sud-Africaine d’à peine 18 ans va alors devenir l’une des figures du débat scientifique, médiatique et juridique autour de ces athlètes jugées trop "masculines". Pourtant la situation de l’athlète ne fait pas figure d’exception. D’autres sportives ont également été reconnues hyperandrogènes. C’est le cas de la Burundaise Francine Niyonsaba et de la Kényane Margaret Wambui. Idem pour la sprinteuse indienne Dutee Chand. »
À ce sujet encore, en anglais, vous pourrez lire l'article DSD athletes: What does it mean to be DSD and how gender and sex are the big issues in athletics, paru le 25 septembre 2019 sur le site Olympic channel.
Plus récemment, l'article du journal Le Temps — Les droits de Caster Semenya, athlète hyperandrogène, ont été violés par la Suisse, estime la CEDH — publié le 11 juillet 2023, nous apprend que finalement « Caster Semenya obtient gain de cause devant la Cour européenne des droits de l’homme. La Suisse a violé ses droits dans la procédure qui l’oppose aux instances sportives. Celles-ci lui imposent d’abaisser son taux d’hormones mâles pour participer à certaines courses.
Caster Semenya, 32 ans, a déposé une requête contre la Suisse, dont la justice a confirmé en août 2020 que l’athlète hyperandrogène devait suivre un traitement hormonal pour s’aligner sur sa distance fétiche du 800 m. La Sud-Africaine a invoqué diverses violations de ses droits devant la Cour européenne des droits de l’homme (CourEDH). [...]
Cet arrêt de la CEDH n’invalide toutefois pas le règlement de World Athletics et n’ouvre pas directement la voie à une participation de Semenya sur 800 m sans traitement. [...]
La sportive présente un excès naturel d’hormones sexuelles mâles. Elle mène depuis plus de dix ans un bras de fer avec la Fédération internationale d’athlétisme (World Athletics, ex-IAAF). Expertises à l’appui, cette dernière a défini en avril 2018 un seuil maximal de testostérone (5 nanomoles par litre de sang) pour concourir avec les femmes sur des distances allant du 400 m au mile (1609 m), et englobant donc le 800 m où la Sud-Africaine excelle. »
Nous espérons que ces éléments vous aideront dans votre recherche. N'hésitez pas à nous recontacter pour tout complément d'information ou toute autre question.
Cordialement,
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