Vous visualisez une version traduite automatiquement de notre site. Certaines traductions peuvent contenir des erreurs et la version française du site fait foi. Nous vous remercions de votre indulgence et vous souhaitons une bonne visite.
La réponse a été mise à jour le 18 mars 2024.
Bonjour,
Nous vous remercions d'avoir fait appel au service Interroge, voici le résultat de nos recherches :
Ce bas-relief fait partie de la collection du Fonds d’art contemporain de la Ville de Genève (FMAC). Dans leur catalogue en ligne se trouve une fiche qui décrit cette oeuvre :
« Sans titre, 1959 – 1960 - Intervention sur l'architecture, décoration d'une façade, bas-relief - Béton brut »
Avant d’abriter le Théâtre de Saint-Gervais, cet immeuble abritait la Maison des jeunes et de la culture. L’immeuble a été construit en 1958-1959. La Gazette de Lausanne du 27 mai 1958 annonçait dans l'article Une maison des jeunes qui sera un palais :
« Une maison des jeunes sera édifiée à Genève, comme on sait, près du temple de Saint-Gervais. Une fondation a été créée au mois de décembre 1956. […] » L’article indique ensuite que ce bâtiment « comprendra, au sous-sol, une salle de spectacle et de cinéma de 250 places; au rez-de-chaussée, un restaurante 200 places ! et au 1er étage, une salle de jeux et une bibliothèque avec fumoir. Dans les étages supérieurs, enfin, des locaux seront réservés aux Jeunesses musicales et au Mouvement de la Jeunesse, suisse romande. »
Et nous lisions dans le Journal de Genève du 7 septembre 1984 dans l'article L'art du clown réinventé ce qui suit : « Première soirée indoor du Festival [de la Bâtie] et inauguration, par la même occasion de la nouvelle salle de Saint-Gervais, […] ».
Dans le livre L’architecture à Genève 1919-1975 d'Isabelle Charollais, Jean-Marc Lamunière, Michel Nemec, ce bâtiment est présenté ainsi :
« Maison des jeunes et de la culture à Saint-Gervais, Rue du Temple 5, Genève [...]. Architectes : Lucien Archinard et Jean Zuber, maître de l’ouvrage : Ville de Genève, Service immobilier, date : 07.10.1958 […]. Conçu à l’origine par une fondation privée, il a bénéficié d’un large soutien de l’Etat et de la Ville de Genève. Destiné à fonctionner non seulement comme centre de quartier, mais aussi comme équipement culturel pour toute l’agglomération [...]. »
Une exposition a eu lieu à Genève en 1985 aux Halles de l’Ile au sujet des théâtres de Genève. Dans le catalogue d’exposition Théâtres : les Services immobiliers de la Ville de Genève en collaboration avec le Service des spectacles et concerts présentent 22 projets et réalisations paru à cette occasion, il est mentionné que ce bâtiment a été rénové entre 1982-1984 et que « C’est à la fin de l’été 1984 que fut inaugurée la nouvelle Maison des jeunes et de la culture de Genève, dans le quartier de Saint-Gervais. Si l’idée de construire une maison pour la jeunesse avait déjà été évoquée à la fin des années quarante, ce n’est qu’en 1956 qu’une Fondation de la Maison des jeunes fut constituée. Deux ans plus tard, le Conseil municipal arrêtait les crédits nécessaires à la construction d’un bâtiment sur un terrain appartenant à la ville, à la rue du Temple. Le première Maison des jeunes fut inaugurée le 7 février 1963. »
Concernant Henri Presset, l’article intitulé Sculpteur pour l’éternité, paru dans la Tribune des Arts en septembre 2013, nous apprend que cet artiste était « D’origine fribourgeoise, installé à Genève […]. » Il avait son atelier au « Petit-Bel-Air à Chêne-Bourg où il était installé dès 1953 […]. Il a cherché à mettre en évidence ce qui est "de l’ordre de l’être, de l’essentiel". Il ne versait pas du tout dans la décoration mais toujours il était à la recherche des lignes les plus justes, les plus permanentes. Henri Presset livrait ainsi des œuvres uniques et autonomes. »
Enfin, le journal Le Temps, dans l’article Henri Presset, sculpteur et graveur genevois, est décédé vendredi, paru le 9 juin 2013, mentionne quelques sculptures réalisées par cet artiste dans l’espace public genevois : « Il s’agissait de revenir avec l’artiste sur ses œuvres visibles par tous, installées là parfois depuis près de soixante ans, comme le tympan principal de la basilique Notre-Dame, à Genève, réalisé à la fin de ses études aux Beaux-Arts de Genève. Ou, à deux pas de là encore, cet immense dessin de béton sur la façade du Théâtre Saint-Gervais, et encore ce Télégramme poétique inscrit dans le sol, près de la poste de Montbrillant, accompagné de trois fines silhouettes. Une œuvre de métal celle-ci, comme la rampe d’escalier du Collège Calvin, supportée par une quarantaine de ces figures qui sont devenues la signature de l’artiste. L’humain était en effet clairement au centre de ses recherches. »
Vous pouvez également en voir d'autres dans la base de données en ligne du FMAC, citée en début de réponse.
Nous espérons que ces éléments vous aideront dans votre recherche. N'hésitez pas à nous recontacter pour tout complément d'information ou toute autre question.
Cordialement,
La Bibliothèque d'art et d'archéologie
Pour www.interroge.ch