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La réponse a été mise à jour le 25 octobre 2023.
Bonjour,
Nous vous remercions d'avoir fait appel au service Interroge, voici le résultat de nos recherches :
Pro Natura avait consacré le lombric comme animal de l'année 2011. Un numéro spécial de son magazine sorti pour l'occasion, nous apprend tout ce qu’il faut savoir sur cet animal. La question de sa présence en surface lorsqu’il pleut y est posée et voici les hypothèses proposées :
- « Les vers de terre utilisent l’humidité et le temps couvert pour migrer dans un autre territoire lorsqu’il y a une forte concurrence ou pour se trouver un partenaire d’accouplement ;
- Les lombrics se mettent à paniquer en voyant leurs galeries bouger sous l’effet de l’eau qui s’y engouffre ;
- Les animaux perçoivent la vibration des gouttes de pluie et réagissent en fuyant comme à l’approche d’un prédateur ou lors de petits tremblements de terre ;
- Les vers de terre peuvent aussi respirer dans l’eau. Mais ils fuient tout de même par peur de l’asphyxie, car l’eau de pluie tiède contient une faible proportion d’oxygène ».
Voici ce que nous pouvons également lire dans l'article Les vers de terre migrent, publié le 4 mai 2018 sur le site Agriculture de conservation.com :
« Plusieurs théories tentent d’expliquer pourquoi les vers de terre sortent de leur galerie protectrice et s’exposent aux éléments et prédateurs. La plus courante est que les vers de terre fuient leur galerie emplie d’eau pour éviter la noyade. Cependant les chercheurs ont repoussé cette idée en montrant que nos lombrics peuvent vivre plusieurs jours immergés dans l’eau. En fait, ils souffrent plus du manque que de trop d’eau car leur peau doit rester humide pour assurer leur respiration.
Une autre version populaire est que le "tambourinage" des gouttes de pluie sur le sol déclenche des vibrations similaires à celles de prédateurs comme les taupes. Les vers fuiraient donc vers la surface pour s’échapper. C’est d’ailleurs un moyen utilisé par certains oiseaux mais aussi les pêcheurs pour en capturer quelques-uns.
Les vers remontent en surface également pour s’accoupler mais ils préfèrent une couverture végétale et l’obscurité. Il y a donc autre chose qui les pousse à de tels agissements lors des fortes pluies.
C’est la contrainte qui pousse à s’exiler :
Les scientifiques arrivent aujourd’hui avec une explication plus plausible : ils pensent que cet environnement humide apporte un terrain idéal pour la migration des vers de terre. Ces conditions leur permettent de tenter de changer d’endroit contrebalançant les risques de croiser le bec d’un oiseau affamé ou de se retrouver grillé par le soleil revenu au milieu de la cour. [...] »
Charles Darwin a longuement étudié les vers de terre dans son ouvrage The formation of vegetable mould through the action of worms, with observations on their habits, disponible en ligne et dont une version française La formation de la terre végétale par l'action des vers, avec des observations sur leurs habitudes peut être empruntée à la Bibliothèque de Genève (BGE).
Si vous voulez découvrir les vers de terre d’une manière originale, une écrivaine américaine, Amy Stewart, a observé les vers de terre vivant autour d’elle et livre un ouvrage pédagogique, proche du quotidien de chacun : The earth moved : on the remarkable achievements of earthworms.
Nous espérons que ces éléments vous aideront dans votre recherche. N'hésitez pas à nous recontacter pour tout complément d'information ou toute autre question.
Cordialement,
www.interroge.ch
Service de référence en ligne des bibliothèques de la Ville de Genève