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La réponse a été mise à jour le 15 mars 2024.
Bonjour,
Nous vous remercions d'avoir fait appel au service Interroge, voici le résultat de nos recherches :
Nous trouvons divers articles traitant de la Conférence méditerranéenne, ou Conférence de Nyon, dans les archives numérisées de la Gazette de Lausanne et du Journal de Genève.
La Gazette de Lausanne du 9 septembre 1937 indiquait dans un article intitulé La conférence méditerranéenne :
« On apprend dans les milieux diplomatiques que la conférence méditerranéenne a été convoquée pour vendredi après-midi, à 16h30, dans la grande salle du Conseil municipal de Nyon. [...]
Les séances plénières se tiendront à huis clos dans la grande salle communale. Le local de gymnastique, qui se trouve en face, recevra les installations téléphoniques nécessaires.
Les séances des commissions se tiendront probablement dans les locaux aménagés au château et dans un hôtel de Nyon où se trouvera également une salle de presse. »
Dans un article du 11 septembre 1937 du Journal de Genève, intitulé Nyon, ville internationale, nous trouvons les précisions suivantes :
« Aujourd'hui la Conférence méditerranéenne y sera ouverte dans les salles archaïques du Château, qui virent le plus lettré des baillis bernois C.V. de Bonstetten accueillir ses invités. »
Un autre article du 6 octobre 1937, paru dans la Gazette de Lausanne – M. le Dr. Schranz, chevalier de la Légion d'honneur – confirme que la grande salle du Conseil municipal de Nyon où s'est ouverte la conférence était bien, à cette époque, dans le château de Nyon :
« M. G. Bourgois, ministre de France, M. d'Alexandry, consul-adjoint à Lausanne, sont venus, mardi après-midi, à Nyon, pour remettre la croix de chevalier de la Légion d'honneur à M. le Dr André Schranz, syndic de Nyon, l'habile organisateur de la conférence de Nyon (10-14 septembre 1937). Ils ont été reçus au château, dans la salle de la Municipalité [...]. »
Et comme l'indique le petit historique sur le site du Château de Nyon :
« Après la Révolution vaudoise de 1798, le château est acheté en 1804 par la Ville de Nyon au Canton de Vaud nouvellement créé. Le bâtiment abrite désormais les tribunaux, les assemblées du conseil communal, les prisons et, depuis 1888, le musée. Perdant peu à peu ses attributs défensifs, le château devient avant tout un bâtiment administratif »
La grande salle communale de Nyon se trouve à la place Perdtemps, comme l'indique l'article Salle communale de Nyon : architecte Alphonse Laverrière, Lausanne, publié le numéro d’avril 1933 de la revue L'Œuvre : architecture et art : « Cette salle est destinée aux réunions publiques, concerts, Conférences, spectacles, banquets, expositions, etc., en un mot à toutes les manifestations rentrant dans le cadre de la vie publique d'une petite ville. Elle est située à l'extrémité nord-est de la Place Perdtemps dont elle constitue un fond architectural. »
La Gazette de Lausanne ajoute dans l'article La Conférence de Nyon est terminée, paru le 15 septembre 1937, que « La Conférence méditerranéenne, après une longue séance privée, a procédé, en séance publique, dans la Grande Salle communale de Nyon, décorée de plantes, à la signature du document portant comme titre officiel : Arrangement de Nyon et dont les grandes lignes ont déjà été données. »
Nous espérons que ces éléments vous aideront dans votre recherche. N'hésitez pas à nous recontacter pour tout complément d'information ou toute autre question.
Cordialement,
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