Vous visualisez une version traduite automatiquement de notre site. Certaines traductions peuvent contenir des erreurs et la version française du site fait foi. Nous vous remercions de votre indulgence et vous souhaitons une bonne visite.
La réponse a été mise à jour le 28 juin 2023.
Bonjour,
Nous vous remercions d'avoir fait appel au service Interroge, voici le résultat de nos recherches :
Lucile Lhoste nous apprend ce qui suit dans son analyse des Pensées pour moi-même, disponible sur le site Lepetitlittéraire.fr :
« Non destinées à la publication à l’origine, elles consistent en un regroupement de pensées et réflexions de l’empereur romain, dont l’organisation chez les divers éditeurs a fait débat. Les Pensées pour moi-même sont néanmoins aujourd’hui unanimement reconnues comme un témoignage important du stoïcisme, dont les préceptes applicables à la vie quotidienne ont eu une grande influence en matière de philosophie et de psychologie. [...]
Les réflexions personnelles de l’empereur Marc Aurèle, écrites pendant les dix dernières années de sa vie, constituent les douze subdivisions en livres de Pensées pour moi-même, aussi abrégé en Pensées. L’empereur s’y adresse à lui-même, fait le bilan de ses actions et expose diverses lignes de conduite que chaque être humain, selon lui, se doit de suivre. Il commence par y dresser la liste des traits qu’il a hérités de ses aïeux, de sa famille et de ses pairs, avant de développer nombre d’idées liées au stoïcisme : ne pas céder aveuglément à la tentation, utiliser sa raison pour comprendre le monde et agir selon sa nature, et traiter l’autre de manière équitable en évitant de recourir à la violence.
Lui-même influencé par la philosophie d’Epictète (philosophe stoïcien grec, 50-125 ou 130 apr. J.-C.), Marc Aurèle préfigure ce que sera des siècles plus tard la psychologie cognitive, c’est-à-dire que la vision que l’on a de la réalité est éclairée par le jugement que l’on porte sur elle. Les Pensées expriment une vision des évènements où ce qui nous arrive venant de quelque chose ou quelqu’un d’extérieur à nous ne devrait pas être une source de trouble, et donc qu’il appartient à l’individu de travailler sur l’importance qu’il leur donne. Une grande importance est également donnée à l’acceptation de l’œuvre de la nature, autrement dit au destin, car il est inévitable y compris dans la mort, qui n’est pour Marc Aurèle qu’une autre action naturelle à laquelle chacun doit avoir l’intelligence de s’adapter. [...]
Marc Aurèle fut l’auteur d’un seul recueil, néanmoins le stoïcisme qu’il pratique subsistera jusqu’à notre époque. Nous pouvons donc vous inviter à continuer l’étude de cette philosophie à travers les analyses d’auteurs postérieurs, comme les Pensées de Blaise Pascal ou les Caractères de Jean de La Bruyère. »
Il existe de nombreuses traductions et commentaires des Pensées de l'empereur romain Marc Aurèle (121-180), mais également différentes éditions et études de ces textes. En français, nous trouvons en outre plusieurs variantes de titre, telles que Pensées pour moi-même, Pensées morales ou encore Réflexions morales. Vous pouvez voir divers exemples sur le site consacré à la littérature Babelio.
Une recherche par auteur dans le catalogue Swisscovery fait état de 46 références bibliographiques pour Marc Aurèle. Nous y trouvons en effet exclusivement ses Pensées, sous différentes formes et langues.
Dans son article sur « Marc Aurèle », l'Encyclopédie de l'Histoire du monde, précise :
« On ignore ce qu'il advint des Méditations [ou Pensées] après la mort d'Aurèle, mais elles ont survécu on ne sait trop comment et des copies ont été faites et conservées. Le texte est mentionné au IVe siècle de notre ère par l'orateur Thémistios (Hays, xliv) et dans l'Historia Augusta. Il n'est plus mentionné jusqu'au 10e siècle de notre ère, lorsqu'Aréthas de Césarée, un prélat byzantin, mentionne dans une lettre à un ami qu'il l'avait copié.
La copie d'Aréthas est peut-être à l'origine de la conservation des Méditations, qui auraient fait partie des livres sauvés de la bibliothèque de Constantinople en 1453, lorsque la ville tomba aux mains des Turcs ottomans. Ces livres furent transportés en Occident où ils furent copiés et, en 1559, la première édition imprimée de l'œuvre fut disponible. Depuis lors, l'ouvrage est devenu une source d'inspiration pour les personnes du monde entier qui connaissent Aurèle d'abord comme philosophe et seulement ensuite comme empereur, ce qui est probablement ce que Marc Aurèle lui-même aurait voulu. »
L'encyclopédie Universalis propose de son côté une bibliographie ainsi qu'une sélection d'études sur les écrits de Marc Aurèle.
Enfin, si les Pensées vous intéressent particulièrement, nous vous signalons la bibliographie de la Professeure Ada Neschke, en lien avec le Séminaire pour hellénistes de l'Université de Lausanne en 2001-2002.
Nous espérons que ces éléments vous aideront dans votre recherche. N'hésitez pas à nous recontacter pour tout complément d'information ou toute autre question.
Cordialement,
www.interroge.ch
Service de référence en ligne des bibliothèques de la Ville de Genève