Vous visualisez une version traduite automatiquement de notre site. Certaines traductions peuvent contenir des erreurs et la version française du site fait foi. Nous vous remercions de votre indulgence et vous souhaitons une bonne visite.
La réponse a été mise à jour le 21 juillet 2023.
Bonjour,
Nous vous remercions d'avoir fait appel au service Interroge, voici le résultat de nos recherches :
Il s’agit de l’étourneau sansonnet (Sturnus vulgaris). Comme nous l’apprend Patrick Jacot, président et fondateur du Centre ornithologique de réadaptation à Genthod, dans une interview donnée le 17 octobre 2019 à Radio Lac. Il explique dans cette interview qu'en fin de journée, les étourneaux se regroupent par dizaines de milliers, voire par centaines de milliers. Ils choisissent des arbres où ils se sentent en sécurité afin de les utiliser comme des dortoirs. En revanche la journée, dans la région genevoise, ces oiseaux vont dans les vignobles pour chercher de la nourriture (insectes ou raisin). Fin octobre, ces oiseaux vont migrer vers l’Espagne, l’Italie ou encore le Maghreb.
Dans l’article Les 10 atouts de l’étourneau, paru le 1er août 2011 sur le site du magazine La Salamandre, Julien Perrot nous apprend que « La journée, les oiseaux écument ville et campagne en petits groupes. En fin d'après-midi, ces patrouilles se rejoignent sur des fils électriques ou au sommet d'arbres ou de bâtiments. Au bout d'un moment, le groupe ainsi constitué s'envole pour en rejoindre d'autres en un lieu de rassemblement plus important. Et ainsi, d'étape en étape, drainés le long de voies aériennes précisément déterminées par la topographie et le relief, tous les étourneaux d'une région se retrouvent massés sur une hauteur ou dans un espace dégagé. […] Finalement, un silence soudain annonce l'envol de tous les oiseaux qui rejoignent d'une trajectoire courte et directe le dortoir proprement dit : roselière, taillis ou bouquet de grands arbres. Ils y demeurent à l'abri des prédateurs et des intempéries jusqu'au lever du jour. Au matin, les oiseaux désertent les lieux en trois ou quatre grandes vagues qui se dissolvent peu à peu aux alentours. »
Si vous désirez en savoir plus sur cet oiseau, nous vous conseillons la lecture de l’ouvrage L’étourneau sansonnet de Philippe Clergeau ou d'écouter l’émission qui leur a été consacrée par La Tête au carré le 1er septembre 2011 sur France Inter.
Nous espérons que ces éléments vous aideront dans votre recherche. N'hésitez pas à nous recontacter pour tout complément d'information ou toute autre question.
Cordialement,
La Bibliothèque du Muséum d'histoire naturelle
Pour www.interroge.ch