L’incinération est un mode de sépulture de plus en plus courant. A Genève, elle est pratiquée au crématoire de Saint-Georges. Les cendres des défunt-e-s peuvent ensuite être emmenées par la famille, déposées dans un columbarium ou dispersées dans l’un des jardins du souvenir de la Ville.
La crémation est une méthode funéraire consistant à incinérer le corps d’un-e défunt-e. Les cendres du défunt ou de la défunte peuvent ensuite faire l’objet d’un rituel, comme être conservées dans une urne cinéraire, déposées au columbarium, dispersées dans un jardin du souvenir, déposées dans une tombe cinéraire ou être reprises par la famille pour une autre destination.
Crématoire de Saint-Georges
Situé dans le même bâtiment que le centre funéraire de Saint-Georges, le crématoire de Saint-Georges se charge des incinérations sur le canton de Genève, de personnes décédées à Genève, en Suisse ou à l’étranger. Sur la base des renseignements fournis par le bureau des pompes funèbres, cimetières et crématoire, un planning est établi pour un échelonnement correct des incinérations.
Pour des renseignements pratiques sur la crémation, vous pouvez contacter directement le service des pompes funèbres, cimetières et crématoire .
Où déposer les cendres des défunt-e-s à Genève?
Les cimetières de Saint-Georges et de Châtelaine disposent tous deux de columbariums pour déposer les cendres des personnes incinérées. Le cimetière de Saint-Georges comporte également des jardins du souvenir dans lesquels les cendres peuvent être dispersées.
Une pratique millénaire toujours plus répandue
Le pourcentage d'incinérations augmente constamment au cours du XXe siècle. Il passe de 3 à 30% de 1910 à 1949, pour atteindre environ 80% aujourd’hui pour les décès survenus sur le canton de Genève. Cette augmentation spectaculaire est aussi due au changement de politique de l’Eglise catholique: depuis le concile de Vatican II, au début des années 1960, l'Eglise autorise en effet à nouveau la crémation.
Cette pratique de la crémation existe en fait depuis la nuit des temps dans toutes les civilisations du monde.
A l’époque de la Révolution française, un mouvement crématiste prend naissance. L’idée reste en gestation jusqu’au dernier quart du XIXe siècle où l’incinération se développe vraiment en Europe.
On assiste alors à la construction des premiers crématoires, avec l’assentiment du Pape: Milan et Washington en 1876, Paris et Zurich en 1889, Bâle en 1898 et Genève en 1902. Par la suite, lorsque des Libres penseurs s'emparent de l'idée de la crémation, le Pape interdit cette pratique funéraire.
Contact
Service des pompes funèbres, cimetières et crématoire
20 Avenue de la Concorde
1203
Genève
Suisse
Article modifié le 08.03.2024 à 10:57