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La réponse a été mise à jour le 9 juin 2023.
Bonjour,
Nous vous remercions d'avoir fait appel au service Interroge, voici le résultat de nos recherches :
Le mémoire de 2018 de Fanny Jonsson - Les méthodes d'enseignement du vocabulaire en classe de FLE (Français Langue Etrangère) - nous rend attentifs au fait qu'il peut y avoir plusieurs niveaux d'apprentissage du vocabulaire. L'auteure souligne notamment la différence entre « vocabulaire réceptif » et « vocabulaire productif », niveaux d'apprentissage qui sont récapitulés par un tableau à la page 10 :
« Connaître un mot, qu’est-ce que cela veut dire ? L’acquisition d’un mot est un processus complexe qui, même s’il existe aujourd’hui beaucoup de recherches là-dessus, est difficile de formuler définitivement (Schmitt, 2000, p. 116). […]. En parlant de la connaissance d’un mot, il faut commencer par définir le vocabulaire réceptif et productif, aussi connus comme vocabulaire passif et actif. Read (2000, p. 154) mentionne qu’un mot a premièrement un statut réceptif, c’est-à-dire que l’apprenant peut le reconnaître et le comprendre. C’est seulement plus tard que le mot sera accessible à un usage productif, c’est quand l’apprenant lui-même peut l’utiliser oralement ou à l’écrit. […]
Le processus d’acquisition demande beaucoup de temps et se fait progressivement (Bogaards, 1994, p. 98), il faut alors prendre en compte la répétition et la mémoire. Nation (2001, p. 81) dit qu’il y a plusieurs facteurs qui peuvent avoir un impact sur l’acquisition du vocabulaire alors il n’est pas tout à fait clair quel rôle joue la répétition. Nation [se] réfère toutefois à des études qui disent qu’un mot doit être répété entre cinq et sept fois pour être connu par l’apprenant. Il fait également référence à d’autres études qui montrent que "la répétition espacée entraîne un apprentissage plus stable que de nombreuses répétitions à une fois" (Nation, 2001, p. 76, notre traduction). Il est donc préférable d’étendre la répétition pendant une longue période, ainsi que de laisser les élèves travailler eux-mêmes ; après que le professeur a expliqué le sens d’un mot une fois, il est ensuite préférable que les élèves soient obligés de faire un effort pour deviner ou retrouver le sens de ce mot. […] »
Dans l'article Langues étrangères. Mémorisation : quelle stratégie adopter ?, publié le 10 janvier 2018 dans la revue Courrier international, vous pourrez lire que « Le site de la BBC Mundo s’est demandé combien de fois il faut lire ou entendre un mot étranger avant de pouvoir le retenir vraiment. Depuis les années 1960, les chercheurs s’accordent à dire que ce nombre est compris entre 15 et 20 fois en moyenne. Il s’agit là d’une moyenne qui ne veut pas dire grand-chose, selon Catherine Snow, professeure d’éducation, et notamment du développement linguistique et de l’alphabétisation chez les enfants, à l’université Harvard. En effet, cela dépend de nombreux facteurs comme les conditions d’apprentissage ou encore la proximité de la langue apprise avec sa propre langue maternelle. […] »
La page Comment marche la mémoire ? du site des Hôpitaux universitaires de Genève (HUG) répond à la question « Comment faire pour qu’un apprentissage s’installe durablement dans notre mémoire ? » dans le paragraphe Astuces pratiques :
« Martial Van der Linden, professeur en psychologie clinique à l’Université de Genève, donne quelques astuces. La première intéressera les étudiants qui éprouvent des difficultés à apprendre une nouvelle langue : l’apprentissage distribué (étalé dans le temps) entraîne de meilleures performances sur le long terme que celui concentré sur une courte période. "Si vous devez apprendre trente nouveaux mots de vocabulaire, il vaut mieux en apprendre dix par jour en mêlant cette activité à d’autres apprentissages plutôt que tous en une fois", relève-t-il […] »
L'article Les pratiques d'enseignement du vocabulaire des langues secondes, paru en 2013 dans la revue Québec français, compare plusieurs méthodes d'apprentissage du vocabulaire, où la répétition du mot ne tient qu'une toute petite place.
Nous espérons que ces éléments vous aideront dans votre recherche. N'hésitez pas à nous recontacter pour tout complément d'information ou toute autre question.
Cordialement,
Les Bibliothèques municipales de la Ville de Genève
Pour www.interroge.ch