Vous visualisez une version traduite automatiquement de notre site. Certaines traductions peuvent contenir des erreurs et la version française du site fait foi. Nous vous remercions de votre indulgence et vous souhaitons une bonne visite.
La réponse a été mise à jour le 8 novembre 2023.
Bonjour,
Nous vous remercions d'avoir fait appel au service Interroge, voici le résultat de nos recherches :
Le mot « cène » est, selon le Dictionnaire historique de la langue française, un mot « emprunté (fin Xᵉ s.) au latin cena, non au sens classique de "dîner, souper" mais au sens chrétien de "repas où le Seigneur se donna lui-même en nourriture à ses disciples, la veille de sa mort" et de "communion". […] Repris en religion pour désigner le repas du soir de Jésus la veille de sa passion, le mot a développé en liturgie le sens de "communion commémorant l’eucharistie" (XIIIe s.), notamment en parlant du rite protestant. »
Le pasteur Philipe Golaz, revient sur l'usage des différents termes utilisés pour désigner l’Eucharistie dans un billet paru le 19 mars 2015 sur son blog. Il nous apprend ceci :
« Aujourd’hui, le terme “eucharistie” est employé essentiellement par l’Eglise Catholique, dans le cadre du dernier emploi que j’ai relevé, à savoir celui de la Cène. Si le terme “eucharistie” dans le sens de rendre grâce, désigne premièrement la prière de reconnaissance qui est adressée à Dieu au moment de rompre le pain et de présenter la coupe, par extension ce même terme sert également à désigner les espèces (les hosties), la communion en elle-même (le fait de recevoir les espèces), le rite qui entoure tout cela (célébré par le prêtre), voire même la messe elle-même.
Dans les églises protestantes par contre, le terme d’eucharistie a aujourd’hui disparu, et on fait souvent la différence entre l’Eucharistie (catholique) et la Sainte Cène (protestante). Cette différenciation n’a pas été faite par les réformateurs qui parlaient bel et bien d’eucharistie pour désigner ce sacrement commun à toutes les églises. Mais le sujet de l’eucharistie fut l’un des principaux facteurs de tensions entre catholiques et protestants au 16ᵉ siècle, et continue d’être une pierre d’achoppement dans le dialogue œcuménique. »
Comme vous pouvez le lire, le terme « Sainte cène » est utilisé par les protestants uniquement.
Le pasteur Michel Cornuz répond sur le site QuestionDieu des Eglises réformées de Suisse à la question « Combien de sacrements existe-t-il et leurs noms dans le protestantisme ? » ainsi :
« Le protestantisme compte deux sacrements: le baptême et la sainte-cène. Au XVIème siècle, les Réformateurs ont appliqué trois critères pour désigner les gestes qui méritaient d'être appelés sacrements: que ce geste fasse l'objet d'un commandement explicite du Christ; qu'une promesse de grâce lui soit attachée, en particulier le pardon des péchés; qu'il s'accompagne de la foi des participants. Ont ainsi été abandonnés en tant que sacrements, la confirmation, la pénitence, l'onction des malades, l'ordre (ordination), le mariage. Cela n'empêche pas les Eglises réformées d'attacher de l'importance à ces gestes et d'en faire des cérémonies, mais sans les considérer comme des sacrements. A leur époque, les Réformateurs luttaient contre une mentalité magique et contre un excès de sacré. Ils n'ont gardé que les deux sacrements qui remontaient explicitement à Jésus. […] Quant à la sainte-cène, elle est le repas où se partagent le pain et le vin. Dans sa célébration réitérée, elle rappelle que Dieu ne cesse d'accompagner les siens, de les rassembler et de construire avec eux le peuple qu'il charge de rendre témoignage, en paroles et en actes, au Christ. »
Nous espérons que ces éléments vous aideront dans votre recherche. N'hésitez pas à nous recontacter pour tout complément d'information ou toute autre question.
Cordialement,
www.interroge.ch
Service de référence en ligne des bibliothèques de la Ville de Genève