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La réponse a été mise à jour le 17 avril 2024.
Bonjour,
Nous vous remercions d'avoir fait appel au service Interroge, voici le résultat de nos recherches :
Concernant le parc Beaulieu, voici ce que nous apprenons au sujet de la propriété Beaulieu dans le tome 1 de Maisons de campagne genevoises du XVIIIe siècle de Christine Amsler :
« 1939: Convention entre la Cédrus S.A. et la Ville concernant l'utilisation des terrains. La Ville devient propriétaire de la partie centrale qu'elle s'engage à aménager en un parc public. La maison de maître devra être transformée pour servir d'école.
La Cédrus S.A. se voit attribuer comme terrain à bâtir les parcelles latérales, le long du Grand-Pré et de la rue de Vermont.
1951-1952: Dénoyautage de la maison de maître pour la mettre aux normes d'une école ; à l'intérieur, ne subsisteront que l'escalier d'apparat et quelques anciens cloisonnements dans la toiture. »
Sur la page concernant le parc Beaulieau du site de la Ville de Genève, nous pouvons également lire ceci :
« Au XVIIe siècle, suite à la Révocation de l’Edit de Nantes par Louis XIV (qui met fin à un siècle de coexistence pacifique entre catholiques et protestants), le domaine est acheté par des réfugiés français protestants: la famille de banquiers et négociants de Sellon qui construit notamment la maison de maître.
Le parc appartenait autrefois à la famille de Sellon qui possédait également la maison de maître devenue aujourd’hui l’école. Cette maison a joué un rôle historique puisqu’elle a accueilli Napoléon Bonaparte en 1800 avant son départ pour l’Italie. La Ville de Genève a acheté le parc et la maison en 1939. [...] En 1800, en route pour la campagne d’Italie, le premier Consul Napoléon Bonaparte séjourne à Beaulieu. Jean-Jacques de Sellon devient son chambellan. En 1830, le même de Sellon, fonde la "Société de la Paix" qui inspirera les futures organisations internationales. En 1939, la Ville de Genève achète le parc et la maison (transformée en école en 1953). »
Concernant la fontaine, elle appartient à la Ville de Genève et elle est gérée par le Fonds d’art contemporain de la Ville de Genève (FMAC). La fiche au sujet de cette œuvre dans la base de données du FMAC nous apprend que la personne représentée est Neptune : dieu des eaux vives et des sources.
Ces informations figurent également dans le document Une ville collectionne : 1950-1990 publié par le FMAC qui complète en indiquant qu'il a comme attribut un dauphin, dont la gueule est l'orifice de la fontaine. Une vasque recueille l'eau au-dessous.
La fiche indique que la sculpture est en marbre de Carrare, que ses dimensions sont 272 x 150 x 143 cm. La statue a une profondeur de 59 cm.
Le 21 juillet 1992, le Journal de Genève a publié l'article Ce dieu est venu de Rome. Où le trouve-t-on ?, dans la série Mémoire de fontaines. Cet article nous en apprend un peu plus sur l'historique de cette sculpture :
« C’est en avril 1974 que ce vigoureux Neptune, portant un poisson sur l’épaule, a pris place dans son logis actuel. Auparavant cet athlète avait séjourné quelques temps chez Alfred Cassini, sculpteur-marbrier de Saint-Georges. Celui-ci avait restauré l’une de ses jambes en marbre de Carrare, vraisemblablement fracturée lors du voyage qu’avait dû effectuer la statue entre Rome et Genève. Ce Neptune, daté du XVIIIe siècle, ornait en effet la propriété d’une famille du Latium, avant de rejoindre la Suisse lors d’un déménagement.
Mais cette famille de diplomates dut à nouveau partir pour d’autres contrées et le dieu marin trouva refuge devant l’atelier d’Alfred Cassin. C’est là que Claude Ketterer, alors maire de Genève, l’a découvert. Acquise par le Fonds municipal de décoration, la sculpture et sa vasque en forme de coquille ont alors été disposés devant un mur de tuf coloré et reliés à une arrivée d’eau. […] »
Nous espérons que ces éléments vous aideront dans votre recherche. N'hésitez pas à nous recontacter pour tout complément d'information ou toute autre question.
Cordialement,
La Bibliothèque de Genève
Pour www.interroge.ch