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La réponse a été mise à jour le 3 avril 2023.
Bonjour,
Nous vous remercions d'avoir fait appel au service Interroge, voici le résultat de nos recherches :
Nous n’avons pas retrouvé une information récente que vous auriez pu lire concernant le niveau du Léman en 1000 av. J.-C.
Toutefois, le document Histoire géologique du Bassin lémanique et occupations humaines par Stéphanie Girardclos, Pierre Corboud et Walter Widi, paru en 2014 lors du 19e congrès international de sédimentologie confirme cette information.
Tout d’abord, nous apprenons au point 10 de ce document - « Evolution du niveau du Léman entre le retrait glaciaire et le présent » - ceci :
« Après le retrait du glacier du Rhône et dès la période mésolithique (env. 6500 BC), le niveau du Léman s'est stabilisé à un niveau moyen proche de l'actuel. Toutefois, les variations climatiques et des événements géologiques ont causé des fluctuations séculaires et saisonnières d'une amplitude d'environ 9 m. »
En page 22, nous lisons en effet qu’« Aux environs de 1000 ans BC (3000 BP), au moment de l'occupation des palafittes, le niveau du lac se trouve au-dessous de 369 m [de nos jours 372 m.]. ». Une carte permet de constater qu’à ce niveau le Rhône n’est plus alimenté par le Léman.
Et au point 11 « La végétation Holocène et l'histoire du paysage », page 24, une illustration de cette période montre bien cette rade asséchée : « Au cours de l'âge du Bronze final, vers 1000 av. J.-C., les occupations des villages littoraux sont présentes, tandis que les établissements humains construits sur la première terrasse en dessus du lac sont supposés. Pendant les bas niveaux de lac (environ 3 m inférieurs à l'actuel), le Rhône ne coulait plus dans la rade de Genève. Plusieurs villages ont été construits sur la surface du "Banc de Travers", un haut-fond sablo-argileux. A la fin de l'âge du Bronze, la végétation s'enrichit de nouvelles espèces telles que l'aulne blanc, l'érable et le frêne. La forêt occupe la plus grande partie de l'espace, avec une majorité de chênes, de noisetiers, ainsi que du hêtre. Dans les surfaces libérées par les eaux, les saules colonisent le terrain, tandis que les rives inondées sont peuplées de roselières, qui laissent la place, un peu plus haut, à une forêt riveraine d'aulnes et de frênes. »
Nous espérons que ces éléments vous aideront dans votre recherche. N'hésitez pas à nous recontacter pour tout complément d'information ou toute autre question.
Cordialement,
www.interroge.ch
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